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Lebron James avec ses nouveaux coéquipiers, Dwayne Wade et Chris Bosh
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On se souvient que la semaine dernière, Lebron James avait annoncé qu'il quittait Cleveland pour Miami afin de gagner enfin son premier titre en NBA.
Son choix a fortement déplu à Dan Gilbert, président de l'équipe de basket de Cleveland qui a critiqué sa décision de partir, l'accusant dans une lettre ouverte d'avoir trahi une ville qui lui avait tout donné, de s'être comporté "lâchement" et de façon "égocentrique". Une polémique qui n'avait rien de racial jusqu'à ce que Jesse Jackson rajoute son grain de sel. Evoquant l'affaire, Jackson s'est dit déçu par la lettre ouverte de Dan Gilbert (président de l'équipe de Cleveland) déclarant qu'elle ressemblait à des critiques en direction d'un "esclave en fuite" et qu'elle personnifiait une mentalité de propriétaire d'esclaves.
"Il parle comme s'il était le propriétaire de Lebron et pas le propriétaire des cavaliers de Cleveland. Son sentiment de trahison personnifie une mentalité de propriétaire d'esclaves. Il voit Lebron comme un esclave en fuite. C'est une relation de patron à employé - une relation d'affaires entre deux parties. Lebron a honoré sa part du contrat."
Si on peut comprendre la volonté de Jackson de défendre Lebron James contre la critique de son ex patron, jugée "méchante, arrogante, et présomptueuse", sa sortie comparant Lebron James, qui pourrait toucher pas loin de 96 millions de dollars pour cinq ans de contrat avec Miami à un "esclave en fuite" parait pour le moins un peu hasardeuse. Plutôt que de faire une comparaison avec l'esclavage, Jesse Jackson aurait pu tout aussi bien évoquer le "dépit amoureux" du propriétaire des cavaliers de Cleveland, mécontent de voir l'élément clé de son équipe s'en aller, mais l'impact médiatique aurait été moindre qu'avec la racialisation du débat. |