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Les autorités chinoises avaient pourtant fait la promesse de « laisser les journalistes internationaux, venus couvrir les jeux olympiques, avoir libre accès à l’information. » Et bien, soit les choses ont été mal comprises, soit tout simplement, Pékin a changé d’avis.
Tout a commencé par la publication, sur le site d’Amnesty International d’un rapport intitulé : « JO Pékin 2008 : quelle médaille pour les droits humains ? ».
Dans ce document, l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) y décrit les promesses non tenues du gouvernement chinois, notamment en ce qui concerne la peine de mort, la détention arbitraire, la rééducation par le travail, les entraves à la liberté de la presse (un hasard ?) et le harcèlement fait aux défenseurs des droits de l’homme.
C’est la presse anglo-saxonne qui a révélé l’affaire, s’étonnant de ne pas réussir à accéder à certains sites. Après Amnesty Internationale, ça a été au tour de Reporters Sans Frontières. L’organisation a effectivement mis en place une campagne publicitaire dénonçant justement les infractions faites à la liberté de la presse. Et, le site de Human Rights Watch n’a pas été non plus épargné.
Un peu plus tard, ce fut au tour de certains sites basés à Taïwan et Hong Kong, jugés un peu trop critiques d’être censurés. Selon un reporter du quotidien sportif l’Equipe, il paraîtrait même qu’en tapant des mots comme « free tibet » ou « fa lun gong » (nom d’un mouvement spirituel), les serveurs, du type Yahoo ou Google, se bloquaient automatiquement.
Rien n’est certain concernant les moyens utilisés par les autorités chinoises.Cependant, on peut supposer qu’ils utilisent simplement un moyen de bloquer une adresse IP des ordinateurs (qui ont sûrement été relevées lors d’un contrôle) et que ce dispositif permette simplement de bloquer l’accès aux sites jugés « non désirables. » |
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Le CIO n’a pas l’air de faire grand-chose... |

De son côté, le Comité International Olympique (CIO) n’a pas l’air de réellement garantir la liberté d’information pendant la durée des jeux.
En 2001, lorsque la Chine a été désignée pour organiser les JO 2008, elle s’était engagée à ce que les journalistes accrédités pour l’événement puissent jouir d’une liberté d’information semblable à celles qu’il y avait dans les anciennes capitales des jeux.
Il y a deux semaines, le président du CIO, Jacques Rogge, affirmait à l’AFP que « les médias pourront faire des reportages et les transmettre librement en Chine. » Assurant par la même « qu’il n’y aurait pas de censure sur internet. » De son côté, le comité d’organisation chinois a simplement rétorqué face à cette censure, qui vraisemblablement dépasse l’interdiction d'accéder aux sites pornographiques et tendancieux, « que les journalistes auraient un accès pratique et suffisant. »
En réalité, tout ceci pour faire comprendre, de manière plus directe, que ce que l’on demande aux journalistes étrangers est simplement de couvrir les performances des sportifs et non de mettre la Chine en bouteille. Et à Amnesty International de conclure que « les promesses faites en 2001 n’ont pas été respectées mais le CIO cautionne la situation de black-out de l’information. » Conclusion selon Amnesty : « le CIO est totalement décrédibilisé »...
Ou simplement emporté par l’esprit olympique, qui sait ?
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