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Joëlle C, décédée en février dernier
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C’est en ensemble Kita, collier en or au cou et couronne à la tête que repose Joëlle C. sur la terre de ses ancêtres. Décédée le 14 février dernier, la chanteuse ivoirienne a été enterrée samedi 19 avril après-midi dans son village natal de Grand Akoudzin, en présence de sa famille, de ses fans et amis vêtus de blanc ou d’un tee-shirt à l’effigie de l’artiste défunte. Les obsèques ont été co-organisées par l’union des artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI), présidée par Gadji Celi.
Après la levée du corps vendredi 18 avril, le cortège a pris la direction de la capitale Akyé pour se rendre à la chambre mortuaire, accueilli selon les rites traditionnels. Gravé à jamais dans les mémoires et dans les cœurs, le centre médical du bureau ivoirien des droits d’auteurs (BURIDA) porte désormais le nom de la chanteuse disparue.
Joëlle Yéba Séka a débuté sa carrière au début des années 90 en tant que choriste dans l’orchestre du GATL (armée de l’air). Sa collègue et "sœur", Malou Amley, l’a décrit comme une "battante" et une personne "entière qui donnait beaucoup d’amour". En 1998, l’artiste se lance dans une carrière solo avec un premier album intitulé "Yala" mais c’est en 2002 que Joëlle connaîtra le succès avec son opus "Prends-moi c’est l’amour".
L’absence du fils de Joëlle C a marqué les funérailles. Avant sa mort, Joëlle C. avait souhaité être enterrée à Abidjan, capitale ivoirienne contrairement à la tradition akyé qui réfute l’idée que l’enterrement se fasse en dehors du village natal. Sa volonté n’ayant pas été respectée, l’une des belles voix de la chanson ivoirienne s’en est allée, selon des témoins, "le visage serré". |