
L’humour douteux de Josaine Plataret régulièrement, exprimé sur son profil Facebook, lui a valu d’être pointée du doigt par les associations antiracistes et désavouée par son parti l'UMP.
La candidate suppléante, dans le canton de Privas en Ardèche qui publiait fréquemment sur son profil, des blagues douteuses à tendance raciste, avec dans sa ligne de mire, les arabes, a été suspendu par Jean François Copé. Dans un communiqué la direction de l'UMP a affirmé qu’elle "se désolidarise totalement des propos indignes tenus de manière répétée par Josiane Plataret sur sa page Facebook".
Des plaisanteries douteuses, que SOS-Racisme Rhône-Alpes a condamné "avec la plus grande fermeté", soulignant des propos "stigmatisant extrêmement dangereux", visant "Tour à tour … les musulmans, les Arabes, les homosexuels et les fonctionnaires" et dénonçant "la dérive xénophobe d'une aile de l'UMP".
Pour le candidat François Arsac dont Josaine Plataret est la suppléante, il s'agit davantage d’une "maladresse" que d'une "faute" qui ne mérite pas de devenir "une affaire d'Etat". Dans cette nouvelle affaire révélée hier, Josaine Plataret a présenté ses excuses les : "plus vifs regrets concernant cet écrit ou blague sur Facebook qui n'avait pas pour objectif de blesser ou stigmatiser une communauté".
Reste que SOS-Racisme pourrait bien ne pas s’en tenir à ces simples excuses, puisse l’association n'exclut pas de porter plainte. Comme quoi même sur les réseaux sociaux, il faut tourner ses mots sept fois dans sa tête avant de "poster", des propos qui pourraient blesser.
A l’UMP, on a exhorté le PS à en faire autant et "faire preuve de la même fermeté à l'encontre des responsables du MJS [Mouvement des Jeunesses socialistes] du PS qui ont autorisé et collé l'affiche visant à assimiler le président de la République à Adolf Hitler". |