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L’opposant congolais Jean-Pierre Bemba
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AFP |
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Jean-Pierre Bemba doit répondre ce lundi après-midi, à l’ouverture de son procès à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, des lourdes charges retenues contre sa personne.
Il s'agit de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, dont des viols, des meurtres et autres pillages, qui auraient été perpétrés en 2002 et 2003 en République Centrafrique, par ses troupes ; le Mouvement de libération du Congo (MLC).
L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), qui réfute ses accusations, risque la prison à vie, puisse qu’il est considéré par l’accusation comme la tête de proue ; celui qui ayant eu connaissance des exactions commises par sa milice, n’aurait rien fait contre.
Candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2006 au Congo, Jean-Pierre Bemba, s’était éclipsé de la République Démocratique du Congo en 2007, mais avait été rattrapé, un an plus tard, par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, lancé contre lui, après la saisine de l’instance en 2004 par le président Centrafricain François Bozizé.
L’opposant congolais âgé de 48 ans, avait donc été appréhendé le 24 mai 2008 à Bruxelles et placé en détention provisoire, par la CPI qui avait également réclamé le gel de ses avoirs. Selon un membre du bureau du procureur de la CPI : " Ce procès a une valeur d'exemple (car) il faut que les chefs militaires qui laissent leurs hommes violer, sachent qu'ils peuvent être poursuivis".
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Une patrouille du MLC le en novembre 2002 au nord de Bangui en Centrafrique
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AFP |
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Plus d’un millier de soldats appartenant au MLC avait secouru le président centrafricain Ange-Félix Patassé, après d'une tentative de coup d'Etat conduite par le général François Bozizé.
Ils auraient alors commis, pas moins de quatre cents viols de femmes, d’homme d’enfants ou de vieillards, ainsi que des assassinats et des pillages, selon l’accusation.
Seulement 135 victimes ont été autorisées à participer à la procédure mais les demandes de près 1.200 autres sont en cours d’examen par la Cour Pénale Internationnale.
Le procès de Jean-Pierre Bemba est le troisième, pour la Cour pénale internationale (CPI), et le troisième aussi d'un ressortissant de République démocratique du Congo, car deux de ses compatriotes sont également au banc des accusés ce lundi.
Les débats doivent pouvoir déterminer si, comme le soutien l'accusation, Jean-Pierre Bemba était le seul "chef militaire" ayant autorité sur toutes les questions militaires du MLC ou si, au contraire, les soldats du MLC « ont combattu avec l'uniforme et sous le drapeau centrafricain » comme l’affirme un avocat de Jean-Pierre Bemba.
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