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Callixte Mbarushimana en 2004 à Paris
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Le Rwandais hutu Callixte Mbarushimana, haut dirigeant des rebelles Hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), remis mardi dernier par la France à la Cour pénale internationale (CPI), comparait ce vendredi à la Haye, pour cinq chefs d’accusation de crimes contre l'humanité et six chefs de crimes de guerre.
Au nombre des faits d’une cruauté rare, qui lui sont reprochés, on compte, des éventrations de femmes enceintes et des extractions forcées de fœtus, des meurtres, tortures, viols et autres destructions de biens, commis par la branche armée de son organisation, au Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), entre janvier 2009 et août 2010.
Callixte Mbarushimana, a choisi, de jouer la carte de l’innocence, en évoquant devant la cour ses regrets et son respect pour la mémoire des victimes : "de la barbarie humaine ces dernières années en République démocratique du Congo" et son "combat" contre "l'injustice, la haine de l'autre et toutes les formes d'exploitation de l'être humain".
Le secrétaire exécutif des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), a nié son implication dans tous les faits qui lui sont imputés et affiché son incrédulité quant aux fondements des accusations portées contre lui et Il a dénoncé la durée jugée abusive de sa détention provisoire en France.
Le procureur repprocha aussi à l'accusé, des communiqués de presse et interviews accordés à la presse, dans lesquels il nie les faits et clame son innocence. Considéré comme un simple suspect pour le moment, l'audience de confirmation des charges retenues contre Callixte Mbarushimana, vont s'ouvrir le 4 juillet 2011.
Réfugié à Paris avec sa famille depuis 2002, Callixte Mbarushimana,a été arrêté le 11 octobre 2010, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la CPI, pour son rôle supposé , dans le génocide au Rwanda en 1994, au cours duquel, l’ONU estime qu’au moins 800.000 Tutsi et Hutu modérés ont été massacrés.
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