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Le préident gabonais Omar Bongo Ondimba
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Transparency International France (TI) et Sherpa n'en auront manifestement fini avec Denis Sassou Nguesso, Omar Bongo et Teodoro Obiang Nguema, que lorsque ces derniers répondront devant la justice des faits de détournement qui leur sont reprochés par l'ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption et l'association de juristes, auxquelles s'associent cette fois ci un ressortissant gabonais.
Après avoir essayé en vain d'assigner deux fois en justice ces trois chef d'Etats africains, TI et Sherpa recidivent. Dans un communiqué conjoint, elles indiquent que la plainte cible : "les conditions dans lesquelles un très important immobilier et mobilier a été acquis en France par Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville), Omar Bongo Ondimba (Gabon) et Teodoro Obiang (Guinée Equatoriale), ainsi que des membres de leur entourage". "Personne ne peut croire, soulignent-elles dans la plainte, que ces biens immobiliers dont la valeur est de l'ordre de plusieurs millions d'euros, ont pu être acquis par le seul fruit de leurs rémunérations".
La nouvelle plainte, déposée hier mardi à Paris, avec constitution de partie civiles vise donc, les accusations de recel de détournement de de fonds publics, de blanchiment, d'abus de biens sociaux, d'abus de confiance et de complicités, selon l'avocat Me.William Bourdon. Les deux précédentes plaintes ayant abouti à l'ouverture d'une enquête préliminaire mais ayant été classée sans suite pour "infraction insuffisamment caractérisée", selon le parquet.
D'après des indiscrétions, Omar Bongo et ses proches posséderaient après inventaire, trente trois maisons et appartements de haut standing en France et Denis Sassou Nguesso au moins trois opulents logements à Paris. Ce sont ces résultats de l'enquête qui doivent maintenant convaincre, en vue de la désignation d'un juge d'instruction capable de diligenter une enquête plus approfondie.
A préciser que cette nouvelle plainte, contrairement aux autres intentées contre des chefs d'Etats africains par l'ONG, exclut les présidents Blaise Compaoré du Burkina-Faso et Eduardo Dos Santos de l'Angola, car les éléments contre ces derniers "ne sont pas en l'état probants" selon Me.Bourdon. Les relations diplomatiques entre la France et certains pays d’Afrique centrale pourraient bien être perturbées par ces nouvelles poursuites. |