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Le président ougandais Yoweri Museveni
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Suite à l'arrestation de Idelphonse Nizeyimana, soupçonné d'avoir élaboré et participé au génocide rwandais, le gouvernement ougandais a exprimé son intérêt pour la prime de 5 millions de dollars US promise pour son arrestation. "Si cet argent est disponible, nous serons heureux de le recevoir comme récompense pour le bon travail qui a été fait", a déclaré jeudi à la presse à Kampala, le ministre de la Coopération régionale, Isaac Musumba.
Dans le cadre du programme "Rewards for jutsice" du ministère américain de la Justice, une prime de 5 millions de dollars US avait été promise pour l'arrestation de Nizeyimana. Son arrestation survient après celle d'un autre cerveau présumé du génocide rwandais, l'ancien maire Gregoire Ndahimana, il y a deux mois, qui a comparu la semaine dernière devant le tribunal.
Ndahimana a été arrêté en République démocratique du Congo (RDC) en août après 15 années de cavale. Une prime de 5 millions de dollars US avait également été placée sur sa tête, mais personne n'a réclamé l'argent à son arrestation. Toutefois, 11 suspects très recherchés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda pour leurs rôles présumés dans le génocide de 1994 qui a coûté la vie à environ 800.000 Tutsis et Hutus modérés, manquent à l'appel. |
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Une force mixte de la Police ougandaise et d'officiers d'Interpol ont procédé lundi à l'arrestation à Kampala de Nzeiyimana, ancien chef adjoint des services secrets rwandais.
Confirmant son arrestation mardi, le porte-parole de la Police ougandaise, Judith Nabakooba, avait indiqué que Nizeyimana est entré en Ouganda par le poste frontière de Bunagana, une région reculée du pays, en provenance de l'Est de la RDC, avec de faux documents.
Nizeyimana a été transféré à Arusha, en Tanzanie, siège du Tribunal pénal international pour le Rwanda, à bord d'un avion affrété par les Nations unies. D'après l'acte d'accusation préparé en 2000 par le tribunal, Nizeyimana aurait formé des unités secrètes qui ont procédé, entre autre, à l'exécution de la Reine douairière du Rwanda, Rosalie Gicanda, une figure symbolique pour tous les Tutsis. |

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