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La congrégation religieuse du Mouvement contemplatif missionnaire du père Charles de Foucauld, basée à Elwak, s'occupe surtout d'enfants.
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Des hommes en armes seraient entrés dans la maison des bonnes sœurs à une heure avancée de la nuit, pour les kidnapper et seraient ensuite repartis vers la frontière somalienne après avoir volé trois voitures officielles de la sous-préfecture. Les deux religieuses âgées de 61 et 67 ans, vivaient au Kenya depuis plusieurs années, membres de la congrégation religieuse du Mouvement contemplatif missionnaire du père Charles de Foucauld, basée à Elwak, et qui s'occupe en priorité d'enfants. À Elwak, elles aidaient aussi les personnes victimes de la sécheresse.
Selon plusieurs sources, ces incursions de bandes armées, de plus en plus récurrentes, seraient le fait des milices Chabab. Les populations sont paniquées, comme cet homme d’affaire résidant à Elwak, qui a avoué : "Je ne me sens plus en sécurité et on espérait que la police kenyane allait réagir même s’il n’y a pas de blessés. Les autorités kenyanes ne communiquent pas et ne disent pas aux résidents ce qu’il faut faire ou comment nous sommes protégés. On ne sait pas, ils peuvent peut-être revenir. Les milices ne sont pas loin d’ici, à peine sept kilomètres d’Elwak. Les gens commencent à fuir."
Les enlèvements sont devenus très courants en Somalie voisine, mais c’est la toute première enregistrée au Kenya. La situation suscite malgré tout l’inquiétude des humanitaires présents dans la zone d’Elwak. Il y a quelques semaines, les autorités de Nairobi ont entamé une méga opération de désarmement pour essayer d’essayer d’apaiser les tensions entre clans qui s’affrontent pour l’accès aux ressources naturelles. Cependant la menace des milices somaliennes plane comme une épée de Damoclès sur la tête des populations Kenyanes, qui rechignent donc à déposer leurs armes.
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