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Considéré comme un obstacle aux réformes judiciaires, Amos Wako est persona non grata à Washington
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http://www.un.org/icc |
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Le procureur Amos Wako, qui a occupé ce fauteuil ces 19 dernières années, est le haut responsable kenyan interdit de séjour aux Etats-Unis pour avoir constitué un obstacle aux réformes judiciaires au Kenya, a confirmé lundi l'ambassadeur américain dans ce pays, Michael Ranneberger.
Le diplomate américain, qui a récemment été nommé au Département d'Etat à un poste plus important, a fait cette révélation sur Twitter, un site web social, en réponse aux spéculations des médias kenyans. "Si vous vous demandez toujours quel est l'officiel du gouvernement kenyan interdit d'entrer aux Etats-Unis pour obstruction aux réformes, la réponse est, M. Wako", a écrit l'ambassadeur.
M. Wako a remplacé le procureur Mathew Guy Muli en poste après l'indépendance et a réussi à garder son fauteuil depuis lors. Il a fait voter une loi au Parlement qui le rendait intouchable par les politiques et lui permettait de rester en place jusqu'à sa retraite, à l'âge de 74 ans. |
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Washington accuse le procureur de bloquer les réformes au Kenyan et d'être un obstacle à la poursuite en justice d'officiels accusés de corruption. Il est précisément reproché à M. Wako de ralentir le rythme des réformes de la justice au Kenya, notamment la rédaction d'une nouvelle Constitution et les réformes ciblant le bureau du procureur, qui a été rebaptisé State Law Office.
La révélation de son identité en tant que personnalité ayant été interdite de séjour aux Etats-Unis, pour des engagements sociaux ou officiels, risque de le pousser à la démission. On craint également que d'autres pays lui imposent la même restriction.
Mais M. Wako, qui s'est adressé à la presse deux jours après que Washington a fait savoir qu'un haut responsable kenyan avait été interdit de séjour sur le sol américain, la description faite de l'officiel banni, lui ressemblait. La position de M. Wako comme conseiller juridique du gouvernement kenyan, ministre du gouvernement et membre d'office du Parlement met les critiques mal à l'aise et fait dire à beaucoup que ses responsabilités violent le principe de la "séparation des pouvoirs". |

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