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Bokassa, ancien dictateur centrafricain, s'était fait couronner empereur
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Un château situé à Hardricourt et appartenant à l’ex-dictateur centrafricain Jean-Bedel Bokassa a été vendu aux enchères ce mercredi à Versailles. Sur la base d’une mise à prix initiale de 735 000 euros, le château a finalement été vendu 915 000 euros à l'un des trois acheteurs (un particulier) qui s’étaient manifestés. L’acheteur a préféré garder l’anonymat et envisage d’utiliser le château pour des besoins personnels.
La superficie habitable du domaine est de 547 m2 ; il comprend également une maison de gardien ainsi qu’un parc et un double garage. La vente aux enchères a été organisée à la suite d’un jugement du tribunal de Grande Instance de Versailles.
Avant la vente, les spécialistes estimaient que le prix de vente du château ne devait pas dépasser 1,2 millions d’euros. Ils jugeaient également le château "mal entretenu" et ayant l’air d’être habité. Le château d’Hardricourt était l’une des propriétés de Jean Bedel Bokassa en France. Georges, l’un des fils de Bokassa, aurait écrit à Nicolas Sarkozy pour lui demander d’intervenir avant la vente du château. Il considérait que cette vente équivalait à une "spoliation" de l'héritage de la famille et était présent lors de la vente aux enchères.
L’Elysée lui aurait répondu tardivement en lui disant de contacter le ministère de la justice. La vente sera considérée comme définitive après dix jours s'il n'y a pas de surenchère. Il y a quelques mois, le président centrafricain François Bozizé avait réhabilité Jean-Bedel Bokassa, geste que certains observateurs ont vu comme une manœuvre politique à l’approche des élections présidentielles. |