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Laure Olga Gondjout, ministre de la communication et porte-parole d'Ali Bongo
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gaboneco.com |
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Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné ce qu'il appelé "la censure et les restrictions du gouvernement gabonais sur la couverture, par la presse, de l'élection présidentielle de dimanche, ainsi que le refus d'accréditation d'au moins quatre journalistes internationaux".
Dans un communiqué rendu public à son siège à New York, aux Etats- Unis, le CPJ a indiqué qu'avant l'élection, les autorités gabonaises ont refusé des accréditations à des journalistes internationaux d'organes de presse français, dont la chaîne d'information France 24 et l'hebdomadaire "L'Express", qui se sont distingués pour leurs enquêtes poussées sur la santé et la richesse de défunt président Bongo.
Le CPJ a indiqué que les journalistes Virginie Herz et Nicolas Germain de France 24, Vincent Hugeux de "L'Express" et Gervais Nitcheu de la télévision du service public français, RFO-AITV. D'après le Comité, la semaine dernière, la ministre gabonaise des Communications, Olga Gondjout, également porte-parole du candidat présidentiel, Ali Ben Bongo, a publié une série de directives limitant l'accès des médias aux bureaux de vote. |
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Cependant, ces directives n'ont pas été appliquées, selon la presse locale. "Au lieu de favoriser la couverture médiatique de cette importante élection au Gabon, le ministère des Communications a arbitrairement harcelé et censuré la presse locale et étrangère", a déclaré le Coordonnateur des programmes pour l'Afrique du CPJ, Tom Rhodes.
Il a ajouté que le "nouveau cabinet devait prendre un nouveau départ et permettre à la presse de faire librement son travail au Gabon". Trois candidats semblent être au coude à coude à l'issue de ce scrutin qui va désigner le successeur d'Omar Bongo, décédé en juin après 41 ans passés au pouvoir.
Il s'agit de: Ali Ben Bongo, fils du défunt président, du vétéran de l'opposition Pierre Mamboundou et de André Mba Obame, un ex-ministre de l'Intérieur. TV+, une chaîne de télévision appartenant au candidat présidentiel Obame, a brusquement perdu son signal samedi après avoir diffusé une interview du président défun enregistrée en 2005, dans laquelle il avait déclaré que le pays n'était pas une monarchie. |

Le directeur de l'Autorité nationale de régulation des médias, le Conseil national de la Communication, tout en ne précisant pas si le gouvernement avait coupé le signal, a déclaré que cette interview de M. Bongo constituait un acte de "propagande" en violation de la loi sur la campagne électorale.
Africa 24, une chaîne d'information africaine basée en France, a annoncé mardi que son équipe de journalistes à Libreville avait été invitée à quitter immédiatement le pays. Par ailleurs mardi, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki- moon, s'est félicité du déroulement "pacifique" de l'élection présidentielle au Gabon, en invitant le peuple de ce pays d'Afrique à continuer à soutenir le processus démocratique.
Il a invité tous les Gabonais à s'assurer que la volonté du peuple soit respectée". Le CPJ est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York qui se consacre à préserver la liberté de la presse à travers le monde. |

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