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Ces bâtiments, Aapravatsi Ghat, ont été classés patrimoine historique par l'Unesco. C'est là que de nombreux envoyés se sont succédés au temps de l'engagisme...
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UNESCO/Barbara Blanchard |
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Le parlement mauricien a pris la décision de mettre en place une commission chargée de faire toute la lumière sur le passé de l’Ile Maurice quant à l’esclavage et à "l’engagisme".
Baptisée "Justice et vérité" et composée d’historiens et d’experts, la commission est prévue pour une période de deux ans, l’idée étant de reconquérir l’histoire « de l’esclavage et l’engagisme de la période coloniale à nos jours. »
L’Ile Maurice a connu dans un premier temps l’esclavage, avec plus de 66 000 esclaves venant non seulement d’Afrique mais aussi d’Inde et de Malaisie. Après l’abolition de l’esclavage, en 1835, le système de l’engagisme a y a été mit en place, en même temps qu’à l’île de la Réunion ou qu’aux Comores. Travailleurs africains, antillais, indiens et malais étaient exploités et même s’ils avaient retrouvé la liberté première et brisés leurs chaînes. C’est ainsi que l’Ile Maurice s’est construite, développée et enrichie.
Le projet parlementaire est supposé redonner vie à la mémoire et à l’histoire de l’Ile Maurice. Cette commission est donc vue comme un moyen de faire revenir une justice sociale et surtout de donner aux mauriciens les clés pour s’affirmer avec toutes les composantes de leur(s) identité(s). |