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La mosquée de Créteil, où officie actuellement Ilyes Hacène
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Le ministère de l'intérieur a finalement décidé de suivre l'avis défavorable de la commission départementale d'expulsion (Comex), composée de trois magistrats : "Nous lui offrons une seconde chance" dit-on Place Beauvau. Ilyes Hacène, l'imam de Créteil (Val-de-Marne), ne sera donc pas expulsé de France. Celui qui devrait mener la prière de la future grande mosquée de la ville, s’était vu confirmer le retrait de sa nationalité française pour indignité en février dernier par le Conseil d'Etat. Une procédure rarissime qui était intervenue en 2006. Et pour cause : des prêches radicaux "incitant à la haine raciale", auraient été relevés en 2006 par les services de l'Etat, et estimés "anti-occidentaux".
Pour la petite histoire, le religieux père de trois enfants, avait déjà été convoqué en décembre dernier la Comex (commission d'expulsion) qui devait décider de son sort. Selon deux rapports de police distincts, il lui est aussi reproché son engagement au profit de "l'idéologie salafiste" et d'avoir tenu plusieurs fois, depuis le début des années 2000, des "prêches anti-Occidentaux". A la lecture d'un rapport, il est noté qu'Ilyes Hacène aurait eu, précisément dans l'ancienne mosquée de Créteil, des propos "fustigeant Israël et les Etats-Unis". Face à ces accusations, lui est resté muet. Il a saisi un avocat pour sa défense.
Le Coup de théâtre s’est produit en mars, la commission départementale d'expulsion du Val-de-Marne (Comex), dont l'avis est consultatif, émet un avis défavorable à l'expulsion et estime qu'Ilyes Hacène "ne porte pas préjudice aux intérêts de la France ni à sa sécurité". "Les magistrats ont reconnu que les rapports des RG étaient infondés", se félicite l'avocate de l'imam, Laurence Roques. |
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Elle se demande "qui a intérêt à médiatiser l'affaire depuis la semaine dernière", alors qu'aucune nouvelle décision administrative n'est intervenue depuis trois mois. "Ça va jouer en sa défaveur", s'inquiète-t-elle. "S'il était aussi dangereux que cela, pourquoi l'Etat aurait-il attendu autant de temps pour le renvoyer en Algérie?" "C'est justement l'avocate qui, à coups de recours successifs, a fait reculer le jugement de la Comex", répond la préfecture, "surprise" de l'avis rendu et déterminée à voir l'homme de 38 ans "loin d'ici". Contacté par le journal 20 Minutes, Ilyes Hacène dit "ne pas avoir à s'inquiéter".
Aujourd'hui, les services du val de marne, estiment que : "Le temps a joué et son discours s'est calmé depuis. C'est un homme habile". La préfecture, qui déclarait en juin à 20 Minutes sa ferme intention de renvoyer cet Algérien de 38 ans dans son pays d'origine l'algérie. Place Beauvau, on confie d'ailleurs que, déchu de sa nationalité française, il reste facilement expulsable : "Ses discours sont toujours sous notre stricte surveillance. Nous ne relâcherons pas l'attention", insistent les représentants de l'Etat.
Président de l'Union des associations musulmanes de Créteil et responsable de la toute nouvelle mosquée dont le chantier se termine bientôt, Karim Benaïssa s'était élevé, dès l'apparition de cette affaire à l'automne dernier, contre une "machination" et avait dénoncé des accusations "infondées" contre l'imam de Créteil. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, s'était déplacé fin 2007 à Créteil pour visiter le chantier de la mosquée et apporter son soutien à l'imam de Créteil qui, selon lui, "prêche un islam modéré". |
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