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Le représentant spécial du secrétraire général des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), M. François Lonsény Fall a sollicité la médiation du président gabonais, Omar Bongo Ondimba, pour mettre fin à la controverse née du rejet, par l'opposition centrafricaine, de 3 projets de loi d'amnistie transmis par le gouvernement à l'Assemblée nationale, a appris la PANA mardi de source officielle.
Dans un communiqué de presse publié à Bangui, le BONUCA et son chef, M. Lonsény Fall, affirment suivre "avec une grande préoccupation" cette nouvelle crise de nature à compromettre les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d'une part et, d'autre part, à remettre en cause la tenue du Dialogue politique inclusif.
Le Représentant spécial invite en conséquence toutes les parties concernées "à faire preuve de volonté politique, en vue de poursuivre harmonieusement l'élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix et, ce, conformément à l'esprit de l'accord global de paix signé à Libreville le 21 juin 2008".
L'appel du BONUCA intervient au lendemain de la décision des groupes rebelles et de l'Union des forces vives de la nation (Ufvn, opposition démocratique) de se retirer du processus devant conduire au Dialogue Politique Inclusif.
L'un après l'autre, les 3 groupes rebelles qui ont signé avec le gouvernement un accord global de paix le 21 juin dernier à Libreville, ont annoncé la suspension de leur participation au processus de paix pour protester contre des projets de loi d'amnistie soumis au parlement dont une session extraordinaire a démarré le 1er août dernier.
L'UFVN leur a emboîté le pas au cours d'une assemblée générale samedi dernier, expliquant que l'un des projets exclut de fait les responsables politiques et les responsables des rébellions pour les actes commis avant le 15 mars 2003, date de la prise de pouvoir du général Fraançois Bozizé, tandis qu'un autre envisage l'amnistie des éléments tristement célèbres de sa garde prétorienne.
En conclusion d'un communiqué de presse daté du 1er août, l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), rébellion active dans le Nord-ouest du pays en a appelé à l'intervention du Président El Hadj Omar Bongo Ondimba, président du Comité ad hoc de l'espace CEMAC pour les questions centrafricaines, invité à constater la volonté manifeste du Gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements, et de convoquer toutes les parties signataires des accords.
Il convient de rappeler que l'adoption d'une loi d'amnistie constitue le dernier obstacle avant la tenue du Dialogue Politique Inclusif et devrait permettre la participation des exilés et autres représentants des groupes rebelles à ce forum prévu à Bangui. |