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C’est peu dire que d’avancer que la situation au Mali reste une grosse épine au pied des organisations sous- régionales, voire de la communauté internationale. Depuis les lendemains de la prise du pouvoir par la junte à Bamako, la CEDEAO et l’Union africaine ne cessent de se concerter, de gesticuler et de menacer pendant que le MNLA et Ansar-Dine règnent en maîtres dans les trois capitales régionales du septentrion malien, à savoir Kidal, Gao et Tombouctou.
Déloger cette constellation de rebelles, composés de fous de Dieu et d’indépendantistes, n’est aucunement aisé, surtout que les différents acteurs qui souhaitent voir libéré l’ex–Soudan français ne semblent pas être sur la même longueur d’onde concernant la manière de s’y prendre. Et depuis, on s’époumone dans d’interminables conciliabules et autres réunions et sommets.
C’est peut-être ce qui a conduit le président en exercice de l’Union africaine, le Béninois Boni Yayi, à solliciter l’appui du Conseil de sécurité de l’ONU pour une intervention militaire au Mali. Cette saisine du Conseil de sécurité ouvrirait la voie au possible envoi d’une force internationale dans le nord du Mali, l’objectif étant d’obtenir un soutien à la consolidation du processus de transition, qui peut passer par le déploiement d’une force de stabilisation. |
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Après donc Alger, où l’astrophysicien de Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, semble avoir obtenu l’appui des autorités algériennes, il atterrissait jeudi 14 juin à Paris ; séjour qu’il a mis à profit pour plaider pour une véritable implication de Paris dans la résolution de la crise qui secoue son pays et faire d’une pierre deux coups en rendant une visite au septuagénaire président malade de la République par intérim, Dioncounda Traoré.
On se souvient que ce dossier brûlant qu’est le Mali avait été discuté dès le mercredi 13 juin dernier entre l’UA et le Conseil de sécurité mais avait été vite ajourné car la feuille de route présentée par l’UA et la CEDEAO manquait de clarté, et de précision. Après tant de rencontres et d’agitations autour de l’équation malienne, on en était encore à ignorer le nombre d’hommes nécessaires à une éventuelle intervention militaire, le coût de l’opération, son délai d’exécution, etc.
Autant de manquements qui confinent à l’amateurisme. On se réjouit cependant de constater que le tir a été rectifié à temps, puisque, sauf report de dernière minute, le Conseil de sécurité va de nouveau plancher sur le dossier malien pour que le pays de Modibo Kéita recouvre son intégrité.
Par Boureima Diallo
L’Observateur Paalga
www.lefaso.net |

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