
Cette convention a été conclue par le ministre congolais de l'Economie et du Plan, Pierre Moussa, et l'ambassadeur, chef de mission de l'Union européenne au Congo, Marcel Van Opstal.
Le projet comprend un certain nombre d'actions dont l'objectif principal est la consolidation de la paix et de la sécurité dans la zone.
Il permettra de financer des opérations de déminage et de sécurisation du site de la poudrière, à travers le dixième Fonds européen pour le développement (FED).
'Il s'agit d'une décision de financement prise dans un contexte de stratégie de coopération entre l'Union européenne et le Congo, sur une enveloppe dite humanitaire, car le déminage et les activités qui sont prévues doivent en premier lieu servir à sécuriser les populations qui s'y trouvent', a expliqué Van Opstal.
Ainsi, le travail consistera en la dépollution des matières explosives elles- mêmes et à la formation des militaires et des forces armées congolaises sur les aspects de déminage, de détection et de retrait des matières explosives.
Le projet comporte également un volet sur la sensibilisation des populations aux dangers des engins explosifs et le respect d'une certaine zone de sécurité des populations.
Pendant les événements de 97, certaines munitions ont explosé et d'autres pas dans le site de la poudrière à l'aéroport internationale de Maya-Maya à Brazzaville.
Celles-ci sont un danger pour la population environnante et les élèves qui font du sport sur ce site.
Dans la zone, il y a des obus, des roquettes, des grenades, a indiqué le chef de l'établissement central de recharge, de réparation et des réserves en armement et munition au ministère congolais de la Défense, le colonel Frédéric Ingani. |