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La corruption constitue un obstacle à la croissance économique au Kenya ainsi qu'aux tentatives conjuguées pour faire du pays la destination préférée pour les investissements, selon le Rapport de Référence de la Compétitivité du Kenya de 2008, dénommé "Les priorités d'abord".
L'Association des Constructeurs du Kenya (KAM) déclare que la corruption, définie comme étant l'exploitation de la fonction publique pour le gain privé, était très forte au Kenya. Le rapport, récemment lancé par le Premier ministre Raila Odinga, déclare que si on compare le Kenya à l'Ouganda et à la Tanzanie, on constate que ces pays ont des niveaux de corruption plus bas. Il dépeint le Kenya comme une destination défavorable pour les investissements.
Le rapport de la KAM dit qu'on n'a pas beaucoup fait pour faire face, de manière décisive, à la menace de la corruption qui dénature les politiques, sape la crédibilité du gouvernement et détourne les ressources des coffres publics. Les entreprises placent la corruption au Kenya parmi les contraintes majeures, 30 pour cent d'entre elles la plaçant parmi les trois premières contraintes.
Sur le plan international, selon le rapport, le Kenya et le Sénégal sont les deux principaux pays les plus corrompus. Des pays comme la Chine, l'Afrique du Sud et l'Inde ont des niveaux de corruption plus bas, selon l'Evaluation du Climat des Investissements - ICA 2007. Des exemples de ces menaces se trouvent dans les opérations de paiements pour les services publics et des paiements informels dans l'approvisionnement public ; cette forme de paiement prend jusqu'à 4 pour cent des ventes annuelles des sociétés au Kenya. |
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D'autres sont encourus à travers les interactions avec les régulateurs, y compris les inspecteurs des impôts, de la qualité, de l'environnement et des permis. "Les entreprises kenyanes sont tenues non seulement d'avoir des autorisations quand elles démarrent leurs activités, mais aussi de renouveler ces autorisations annuellement ou périodiquement, c'est-à-dire quand on leur demande des paiements informels", dit le rapport de la KAM.
Le rapport indique que de tels paiements sont plus fréquents dans les autorisations de construire, dans les branchements d'eau et dans les autorisations d'importation. Le rapport note que le système judiciaire du Kenya laisse beaucoup à désirer, ce qui transparaît dans les longs délais pour le traitement des dossiers avec beaucoup de cas de rejet dus aux irrégularités dans l'obtention de preuves.
"Beaucoup de détenteurs de droits de propriété intellectuelle perdent énormément d'affaires à cause de la contrefaçon et de la contrebande des marchandises", souligne le rapport. La KAM lance maintenant un appel au Parlement pour qu'il passe la Loi Anti- Contrefaçon de 2007 pour protéger les détenteurs de droits de propriété intellectuelle locaux afin d'encourager l'innovation et la recherche.
Le Kenya est classé 107ème sur 178 pays étudiés concernant l'exécution des contrats. Il faut 46 procédures pour faire valoir un contrat en Inde, tandis qu'au Kenya il en faut 44, le meilleur au monde étant le Singapour avec seulement 22 procédures pour faire valoir un contrat, tandis que le Rwanda en a seulement 24. |
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