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Louis Moreno Ocampo
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daylife |
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Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, recherche 48 personnes impliquées dans des crimes en RDC, selon les milieux mieux informés de Kinshasa, qui indiquent que ces personnalités se recrutent dans le premier cercle de Jean-Pierre Bemba du temps de la rébellion de son mouvement, le Mouvement de libération du Congo (MLC). Selon toute vraisemblance, le procureur avait, dans un premier temps, réclamé que les autorités règlent elles-mêmes cette affaire. Sentant des problèmes évidents à Kinshasa, Luis Moreno Ocampo a suggéré que la CPI s'en occupe elle-même.
Les mêmes sources affirment que les mandats de la CPI viseraient aussi des dirigeants de diverses rebellions du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) des années Makobola et Kasika, de même que celles de la Province Orientale ou du Grand Nord.
Pour d'aucuns, le procureur a surtout bien envie de faire pièce aux accusations selon lesquelles il agirait sur commande et souhaite se faire blanchir pendant que le débat sur l'hypothèse de libération conditionnelle de Jean-Pierre Bemba fait rage. |
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Jean Pierre Bemba
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reuters |
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Interrogé par un quotidien de Kinshasa, "Le Soft International", début 2009, sur les accusations qui lui sont adressées "de servir les intérêts du pouvoir de Kinshasa et d'être au service des grands de ce monde", le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo a répondu:
"la Cour pénale internationale est une institution totalement indépendante des Etats. Aucun individu, aucun Etat, ne peuvent empêcher la Cour de faire ses enquêtes. En tant que procureur, nous travaillons en nous fondant uniquement sur les éléments de preuve recueillis et les responsabilités qui ont été identifiées. Nous poursuivons nos enquêtes et nous examinons l'éventail complet de la criminalité en République centrafricaine comme en République démocratique du Congo et les éléments de preuve réunis permettront de déterminer les accusations futures".
A la question de savoir s'il envisageait d'entendre les camarades de Jean-Pierre Bemba et si, dans cette hypothèse, il avait la promesse de coopération des autorités de Kinshasa, il avait déclaré: "pour des raisons évidentes de sécurité, nous ne communiquons jamais sur nos témoins, réels ou supposés. L'identité de la plupart des témoins est connue de la défense mais n'a pas été diffusée au grand public (). |

D'une façon générale, dans quelle que affaire que ce soit, si nous souhaitons entendre une personne exerçant des fonctions officielles dans un pays, il nous faut solliciter l'assistance judiciaire des autorités concernées. Si l'Etat requis a ratifié le Statut de Rome, les autorités nationales sont tenues de coopérer avec le Bureau du procureur ().
Jusqu'à présent, dans le cadre de nos enquêtes et de notre recueil de tous les éléments de preuve, tant à charge qu'à décharge et en exécution de l'Accord de coopération signé avec la République démocratique du Congo, nous avons toujours bénéficié de la bonne coopération des autorités congolaises". |
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