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La dépouille du premier président du Cap-Vert, Aristides Pereira, décédé jeudi au Portugal, est arrivée dimanche nuit à Praia, où se sont déroulées, mardi (27/9/11), les obsèques officielles, a t-on appris dans la capitale cap-verdienne.
Des dizaines de personnalités, dont l'ex-président Pedro Pires, des membres du gouvernement, des représentants de la présidence, des chefs militaires, des parents et des amis, étaient présents à l'aéroport à l'arrivée de la dépouille qui a été par la suite conduite, en cortège, à la résidence de Aristides Pereira, au quartier de Prainha.
Lundi matin, la dépouille a été transportée au Palais de l'Assemblée nationale (Parlement), où le public et les entités officielles ont rendu hommage à Aristides Pereira jusqu'à mardi en fin de matinée. |
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Mardi après-midi, les obsèques officielles ont eu lieu avec les honneurs de l'Etat et le mercredi matin, le corps devait suivre vers l'île de Boavista, terre natale de Aristides Pereira, où il sera enterré dans la localité de Fundo Figueiras, lors d'une cérémonie privée.
Le gouvernement cap-verdien a décrété une tolérance sur le pointage au niveau national, le jour des funérailles officielles et à Boavista lors de la cérémonie et des obsèques.
Toutefois, le gouvernement cap-verdien, dès qu'il a pris connaissance du décès de celui qui fut le premier chef d'Etat du Cap-Vert (1975-1991), a décrété un deuil national de cinq jours. |
Décès au Portugal de Aristides Pereira |

Le premier président du Cap-Vert (1975-1991), Aristides Pereira, est décédé jeudi (22/9/11) au Portugal où il était hospitalisé depuis début le mois d’août dernier, a-t-on appris vendredi à Praia de source officielle. Grande figure de l'histoire politique de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, Aristides Pereira, 87 ans, était l’un des fondateurs du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).
Avec Amilcar Cabral, ils étaient les chefs de file de la lutte pour l’indépendance de leurs pays. Il s'est effacé de la vie politique active depuis presque 20 ans après sa défaite à la première élection présidentielle pluraliste du pays. Il avait assisté en janvier à la cérémonie d'ouverture du XIIème Congrès du Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert (PAICV) qui lui avait rendu un vibrant hommage à cette occasion.
"Mon rêve s'est réalisé. Le rêve de l'indépendance, de la démocratie et du développement s'est réalisé", avait alors déclaré le président Pereira, visiblement ému. Après l'indépendance du Cap-Vert en 1975, il était devenu le premier président du pays, poste qu'il avait occupé jusqu'en 1991. En 1981, le PAIGC cap-verdien a changé de nom pour devenir Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV). |
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