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Les élections présidentielle et parlementaires de dimanche au Ghana, à l'issue desquelles un nouveau président et 230 députés seront élus, dominent les médias, qui mettent en garde contre le syndrome de la violence post-électorale qu'ont connu le Kenya et le Zimbabwe. Le journal national Ghanaian Times consacre son éditorial au Pr Emmanuel Gyima-Boadi, directeur exécutif de CDD-Ghana, titré "Elections de dimanche : défis et opportunités".
Le Pr Gyima-Boadi pose des questions essentielles dans l'article : "Le Ghana pourra-t-il maintenir ou même renforcer sa réputation en matière d'organisation d'élections transparentes et pacifiques dont l'issue sera jugée crédible et acceptée par les principaux candidats?".
"Deuxièmement, le Ghana continuera-il à montrer la voie en Afrique concernant le respect de la démocratie et la bonne gouvernance et ainsi tourner le dos à la tendance à l'organisation d'élections bâclées et aux expériences démocratiques qui se terminent dans l'impasse ailleurs en Afrique, comme le cas au Kenya et au Zimbabwe mais aussi en Côte d'Ivoire et on pourrait dire aussi au Nigeria et au Sénégal?".
Accra Daily Mail commente, pour sa part, le vote anticipé de mardi des forces de sécurité, des journalistes et personnels des services essentiels qui seront de service le jour des élections, dimanche, et fait remarquer : "Le monde regarde le Ghana : les élections débutent bien". Le vote anticipé de mardi s'est déroulé sans heurts sur l'ensemble du pays.
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"Les élections au Ghana sont suivies avec attention par la communauté internationale car les élections dans différentes parties de l'Afrique sont maintenant plus un exercice tragique et autodestructeur qu'une expression de la démocratie", a déploré le journal pro gouvernemental. Mais le Ghanaian Times semble moins enthousiaste en annonçant mercredi à sa une : "Problèmes lors du vote spécial".
"Si le vote anticipé d'hier est une répétition générale des élections de dimanche, alors l'EC (Commission électorale pourrait se heurter à des défis)", met en garde ce journal.
Le Times note qu'il y a eu de nombreuses incohérences durant le vote de mardi. "A Accra, certains personnels de sécurité ont été privés de leur droit de vote aux élections parlementaires car ils n'avaient pas transféré leur vote dans la circonscription où ils ont voté", rapporte le quotidien.
Face à ces irrégularités supposées, la Commission électorale (EC) souligne que ces électeurs auraient dû être au courant de ce règlement.
Le Times cite aussi un officiel de l'EC dont les propos semblent sonner comme un avertissement : "Attention aux cadeaux des représentants des partis". Il rapporte que la Commission électorale a exhorté le personnel électoral à ne pas accepter les présents offerts par les responsables des partis durant les élections. |
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