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Le docteur Conrad Murray pourrait bientôt être inculpé
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cdn.turner.com |
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Les médecins légistes du comté de Los Angeles ont officiellement qualifié la mort de Michael Jackson "d'homicide". C'est un mélange de médicaments administrés au chanteur quelques heures avant qu'il ne soit retrouvé mort le 25 juin dernier qui ont causé son décès.
En effet, selon les examens effectués par les médecins légistes, c'est du propofol, un puissant anesthésiant généralement utilisé en salles d'opérations, qui a agi en interaction avec au moins deux autres sédatifs pour causer la mort de Michael Jackson. Des doses mortelles de propofol ont également été retrouvées dans l'organisme de Michael Jackson. On sait que le propofol lui a été administré par son médecin personnel, le docteur Conrad Murray, qui fait l'objet d'une enquête pour homicide involontaire de la part de la police de Los Angeles. Selon des déclarations que Murray a fait à la police le 23 juillet dernier et contenues dans un avis de recherche qui avait été lancé contre lui, il avait administré 25 mg de propofol à Michael Jackson à 10h40 du matin le jour de son décès, après lui avoir injecté deux sédatifs la nuit et d'autres médicaments pour essayer de le faire dormir.
Murray a affirmé avoir administré le propofol parceque Michael Jackson l'avait demandé de façon répétée. Après avoir injecté les 25 mg de propofol, le docteur ne serait éloigné que deux minutes et aurait trouvé à son retour Michael Jackson inanimé, ne respirant plus. Il aurait immédiatement commencé un massage cardiaque sur le chanteur.
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Cependant, selon la police, qui a obtenu le relevé des appels téléphoniques du docteur, ce dernier a passé 47 minutes au téléphone avec plusieurs personnes différentes peu après le moment où il dit avoir retrouvé Michael Jackson sans respiration.
Selon le document judiciaire, Murray traitait Michael Jackson contre l'insomnie depuis déjà six semaines et lui administrait 50 mg de propofol toutes les nuits, par intraveineuse. Par peur que Michael Jackson ne devienne accroc, il avait réduit les doses de propofol en ajoutant cependant d'autres médicaments. Murray a aussi affirmé à la police qu'il n'était pas le premier docteur à avoir administré du propofol à Michael Jackson, et qu'il avait noté des traces d'injections sur les pieds et les mains du chanteur.
Le docteur Conrad Murray s'était exprimé publiquement la semaine dernière, en déclarant qu'il avait dit la vérité et que la vérité allait prévaloir. Son avocat avait affirmé qu'il n'avait rien injecté qui ait pu causer la mort de Michael Jackson. Mais les enquêteurs ne semblent pas partager cet avis et cherchent à savoir si le fait que le docteur ait administré du propofol en dehors d'un hôpital relève d'un niveau de négligence permettant son inculpation pour homicide involontaire.
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