 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Paris a sauvé plus d'une fois la mise au président tchadien Idriss Deby
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La partialité de la France dans la crise tchadienne nuit à la recherche d'une solution politique, a estimé l'ancien Premier ministre tchadien, Fidel Moungar, pour qui "le comportement de la France [dans la crise tchadienne] soulève des interrogations légitimes".
"La France a les moyens, directement ou indirectement, de contribuer à l'apaisement par le dialogue avec l'appui de l'Union européenne", a encore souligné M. Moungar, lors d'un entretien accordé mercredi à la PANA.
Pour lui, le traitement "déséquilibré" des protagonistes de la crise par la France conduit à des radicalisations aussi inutiles que défavorables à la recherche du compromis politique.
Une délégation de la Société civile tchadienne était venue récemment à Paris porter les mêmes accusations contre la France avant d'appeler la diplomatie française à exercer des pressions sur le président Idriss Déby Itno.
Soulignant l'appui militaire de diplomatique de la France au régime de N'Djamena, la Société civile tchadienne, comme M. Moungar, souhaite que Paris obtienne, au moins du président Déby, la mise en œuvre de l'accord politique du 13 août 2007 |