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Philibert Andzembe (à droite) assistant à une conférence sur l'impact de la crise financière sur les pays d'Afrique francophone le 5 décembre 2008 à Abidjan
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afp/getty |
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MAJ (15 février 2008) : la perte n'est pas de 328 milliards FCFA comme affirmé par la dépêche, mais de 25 millions d'euros, soit un peu plus de 16,3 milliards FCFA. C'est le montant total du placement qui est de 500 millions d'euros. Le ministre des finances camerounais a précisé que le placement rapportait de l'argent jusqu'à la crise financière.
PRéCéDéMMENT :
Une banque française, la Société générale, a fait perdre près de 328 milliards de francs CFA (environ 500 millions d’euros) à la Banque centrale des Etats d’Afrique centrale (BEAC), à la suite de placements à risques, rapporte mardi l’hebdomadaire panafricain "Jeune Afrique" dans sa dernière livraison.
Réunis début février à Libreville, les chefs d’Etat des six pays membres de la Communauté économiques des Etats d’Afrique centrale (CEMAC) avaient ordonné la suspension des transferts d’argent de la BEAC tout en demandant une enquête sur les dysfonctionnements à l’origine de la perte financière "historique". Le placement "toxique" a été vendu à M. Philibert Andzembe, gouverneur de la BEAC, par Luc François qui était, au moment des faits, le responsable des produits dérivés actions de la Société générale, souligne l’hebdomadaire panafricain.
"Les règles n’ont pas été respectées dans ces placements effectués par la BEAC. Une perte de plus de 300 milliards de FCFA n’est pas acceptable dans les circonstances actuelles. Il faut situer les responsabilités et punir les coupables", a déclaré à la PANA Alain N’Gosso, analyste financier, d’origine congolaise.
Présente dans plusieurs pays africains dont le Cameroun, le Sénégal, le Gabon et la Tunisie, la Société générale, a récemment perdu près de 5 milliards d’euros à la suite de placements hasardeux effectués par Jérôme Kerviel, un de ses traders.
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