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« Nous investissons beaucoup d'efforts et d'argent dans les secteurs que nous voulons développer en plus des mines, dont l'énergie, l'agriculture et le tourisme » a affirmé le président zambien en marge du Forum économique mondial (WEF) organisé cette semaine au Cap, en Afrique du sud.
« Nous voulons garder les mines qui sont déjà ouvertes mais nous voulons aussi ouvrir des usines, nous voulons lancer davantage d'initiatives dans l'agriculture » a ajouté Rupiah Banda, élu en octobre 2008 à la tête d'un pays dont 60% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
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La Zambie tire 80% de ses revenus à l'exportation du métal rouge. Le pays compte de riches gisements baptisés « la ceinture de cuivre ».
Malheureusement, la chute de 65% du cours du cuivre l'an dernier s'est traduite en milliers de licenciements et a entraîné l'effondrement de la monnaie locale, le kwacha.
Lors de son accession à l'indépendance en 1964, la Zambie figurait dans les pays à revenus moyens.
La plongée des prix du cuivre dans les années 1970, alliée à un exercice désastreux du pouvoir, l'a placé parmi les plus pauvres au monde.
Lorsque Rupiah Banda a repris les rênes du pays, après le décès de son précédésseur, Levy Mwanawasa en août dernier, il a hérité de réserves confortables en devises étrangères. La politique de redressement économique a permis une croissance de 6,2% en moyenne sur trois ans.
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