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Fillette hospitalisée, souffrant du paludisme ( San Lorenzo en juillet 2007), première cause de mortalité des enfants de mois de 5 ans en Afrique subsaharienne.
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AFP |
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Hier Mardi dans l’après-midi, des députés de plusieurs pays se sont retrouvés pour discuter des enjeux du problème. Ce mercredi des coalitions nationales doivent évoquer l'opportunité de se regrouper en un partenariat international. Et demain Jeudi, des entreprises privées débattront de co-investissement, tandis que des chercheurs en sciences humaines et sociales discuteront d'un mécanisme d'accès aux médicaments pour les populations pauvres.
Toute une semaine donc consacrée à la mobilisation contre le paludisme dû à un parasite transmis par un moustique, l'anophèle femelle et qui reste la principale cause de mortalité des enfants de mois de 5 ans en Afrique. La malaria touche en effet 350 à 500 millions de personnes et fait au moins 1 million de morts chaque année, surtout en Afrique sub-saharienne.
Femmes karens de Birmanie, petits garçons qui somnolent sur des lits au Sierra Leone, quarante photos prises dans des régions d'Asie et d'Afrique infectées par le paludisme ont été accrochées mardi sur un pont piétonnier de la capitale. Une exposition qui a donné le coup d’envoi des manifestations. Des images émouvantes, comme celle de la petite Sao qui vient de mourir aux côtés de sa mère en pleurs, dans un hôpital de la Sierra Leone. D'autres ouvrent sur l'avenir, comme celle d'une usine de fabrication de moustiquaires imprégnées à Arusha (Tanzanie) ou de séances d'éducation à la lutte contre le paludisme, par le biais du théâtre. Les photos de William Daniels, photographe indépendant lauiréat cette année le 3ème prix au World press photo et un 1er prix au Picture of the year, rendent bien compte de la réalité et de la maladie et des progrès de la prévention.
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Awa Marie Coll-Seck, directrice exécutive du partenariat RBM ("Roll back malaria")
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AFP |
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Face à la presse mardi, le directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, qui assure les 2/3 des financements internationaux de la lutte contre la pandémie ; expliquait que :
"Dans de très nombreux pays d'Afrique, les gens ne vont pas marcher 10 km pour trouver un dispensaire public qui, si ça se trouve, manquera des médicaments dont ils ont besoin".
Jusqu'à présent, les malades allaient plutôt chercher la chloroquine à 20 cents à la pharmacie ou l'épicerie du village. Mais la chloroquine n'est plus efficace, et le traitement ACT qui l'a remplacée coûte 4 à 5 dollars.
Le plan "AMFM" (affordable medicines for malaria, "médicaments accessibles contre le paludisme") prévoit, après baisse négociée des coûts, un financement d'une partie de la facture par le Fonds mondial afin que le traitement ACT soit aussi accessible pour 20 cents.
Selon Awa Coll-Seck, responsable du partenariat "Roll back malaria" ; elles seront suivies en septembre d'une mobilisation mondiale, avec en vue une diminution de moitié d'ici 2010 du poids du paludisme.
"Nous avons beaucoup de moyens financiers et nous avons des résultats, mais ces moyens ne sont pas suffisants si nous voulons contrôler le paludisme et l'éradiquer un jour", a souligné le Pr Coll-Seck, ex-ministre de la santé du Sénégal, citant en exemple le cas de l'Ethiopie, qui après une distribution massive de moustiquaires a divisé de moitié en 18 mois le nombre de cas.
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