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Lanny Davis avait aidé Bill Clinton à se défendre comme la procédure de destitution
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Lanny Davis, avocat et ancien membre de l’administration Clinton, que Laurent Gbagbo avait embauché comme lobbyiste pour plaider sa cause auprès de l’administration américaine, a démissionné après moins de trois semaines de service auprès du président sortant. Il était rémunéré 100 000 dollars par mois (75 000 euros ou 50 millions cfa).
Davis a expliqué les motifs de sa démission dans une lettre en date du 29 décembre 2010 citant comme raison principale le manque de volonté de Laurent Gbagbo de discuter avec Barack Obama des possibilités de sortie pacifique de la crise. Dans sa lettre, Lanny Davis rappelait que sa mission n’était pas de dire qui avait gagné ou perdu l’élection, mais d’aider à résoudre la crise pacifiquement, à travers le dialogue, la médiation et la participation de la communauté internationale.
Il soulignait que dès les premiers moments de son implication, il avait demandé à Laurent Gbagbo d’inviter une commission internationale indépendante pour enquêter sur ses affirmations selon lesquelles l’élection aurait été entachée de fraudes et de violences. Il avait également conseillé à Laurent Gbagbo d’accepter les conclusions de cette commission internationale si elle était mise en place. (Conseil que Laurent Gbagbo semblait avoir suivi puisqu’il avait proposé la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale NDLR).
Parallèlement, Lanny Davis a déclaré qu’il discutait avec un officiel de haut rang du département d’Etat pour défendre l’option de la mise en place d’une commission internationale. Il essayait plus spécifiquement de faciliter une discussion téléphonique entre Laurent Gbagbo et Barack Obama afin que Laurent Gbagbo puisse se voir présenter les options possibles pour un règlement pacifique de la crise. |
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"Il n’y a aucune excuse pour un retour à la violence ou à la guerre civile" précisait Davis qui ajoutait : "Malheureusement, comme vous le savez, la décision a été prise à Abidjan de ne pas autoriser l’appel de M. Obama a être transféré à M. Gbagbo, malgré mes objections répétées à cette décision. Je n’ai pas pu parvenir moi-même à joindre directement M. Gbagbo pour lui donner cet avis, malgré des demandes répétées, aussi récemment que dans les 24 dernières heures. Par conséquent, sans entrer dans les détails concernant les désaccords entre les représentants du gouvernement et moi (...) je suis arrivé à la conclusion que je n’ai pas été autorisé à effectuer la mission pour laquelle j’ai été expressément mandatée en dépit de tous mes efforts".
"Je ne peux donc pas, en toute conscience, continuer à représenter votre gouvernement. C’est une décision difficile pour moi parceque je croyais vraiment que je pourrais aider à trouver une solution pacifique conformément aux préoccupations de la communauté internationale et aux intérêts du peuple de Côte d’Ivoire pour éviter de nouvelles effusions de sang".
Dans le camp Gbagbo, on semble avoir réorienté les efforts de lobbying en direction de la France et de l’opinion française puisque Jacques Verges et Roland Dumas ont débarqué à Abidjan il y a deux jours, pour s’occuper du dossier juridique de défense de Laurent Gbagbo. Le président sortant a par ailleurs demandé à Davis de rembourser 200 000 dollars (le lobbyiste avait perçu 300 000 dollars d'avance NDLR). |

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