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Pouvez-vous présenter aux grioonautes?
Je m'appelle Laurent Badiane, je suis vocat au Barreau de Paris. Je suis né à Paris, d’une mère franco-espagnole et d’un père ivoiro-sénégalais.
Qu'est-ce qui vous a poussé vers des études juridiques dans un premier temps puis vers une spécialisation en droit du multimédia et de l'informatique?
Après avoir obtenu un Bac série ES (sciences économiques et sociales), je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire mais j’avais conscience qu’il me fallait acquérir un bagage intellectuel solide. J’ai donc choisi des études de Droit.
Mon intérêt pour le monde des nouveaux médias m’a naturellement conduit à vouloir développer une expertise juridique dans le domaine de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies. Ainsi, après avoir obtenu une maîtrise en Droit des affaires à l’Université de Paris I Panthéon- Sorbonne (Master 1), j’ai intégré le DESS de droit du multimédia et de l’informatique de l’Université de Paris 2 Panthéon-Assas (Master 2).
Votre carrière commence par plusieurs expériences plutôt courtes, dans divers entreprises. Comment les avez-vous choisies, et qu'en avez-vous retiré?
Afin de mettre en pratique les connaissances acquises lors de mes études et mieux appréhender les réalités du monde du travail, j’ai accompli divers stages dans le domaine de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies, tant en entreprises (Agence pour la protection des programmes, Direction juridique du Commissariat à l’énergie atomique) qu’au sein de départements spécialisés de cabinets d’affaires internationaux.
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Laurent Badiane a travaillé pour le cabinet Salans
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J’ai postulé dans ces entreprises en raison de leur excellente réputation dans le domaine considéré.
Ces expériences professionnelles m’ont appris à travailler dans un environnement international et ont renforcé mon envie être avocat.
En particulier, quelles sont les réalisations antérieures à votre entrée au cabinet Salans dont vous êtes le plus fier?
Au regard de ma courte expérience, le moment me semble un peu prématuré pour faire un bilan.
Vous rejoignez en 2007 le cabinet Salans. Pouvez-vous nous parler de cette expérience?
Dans le cadre de l’Ecole de Formation du Barreau (E.F.B), j’ai une la chance d’effectuer ma dernière expérience au sein du groupe Propriété intellectuelle – Technologies de l’information – Télécoms du cabinet Salans. Ce groupe de pratique conseille et représente ses clients dans le cadre d’opérations et de litiges tant nationaux qu’internationaux.
Dans le cadre de cette expérience d’une durée de six mois, j’ai été impliqué dans toutes les étapes des procédures contentieuses en matière de propriété intellectuelle et j’ai également appris à répondre de manière pragmatique et circonstanciée aux questions des clients.
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Laurent Badiane est actuellement employé du cabinet Kahn & Associés
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Qu'est-ce qui vous pousse alors à rejoindre le cabinet Kahn & Associés?
Kahn & Associés est un cabinet français indépendant à forte vocation internationale qui accompagne ses clients tant en France qu’à l’étranger dans la plupart de leurs besoins en droit des affaires. Kahn & Associés est un acteur incontournable dans le conseil aux entreprises à forte croissance intervenant pour la plupart dans les secteurs des nouvelles technologies, du Web, des télécoms, des media, des sciences de la vie et des énergies renouvelables.
J’ai rejoint le cabinet Kahn & Associés car les associés de ce cabinet ont bien voulu de me faire confiance et me proposer ma première collaboration.
Pouvez-vous décrire votre rôle au sein de ce cabinet?
Je suis collaborateur au sein du département TPICM : Technologies, Propriété Intellectuelle, Commercial et Média. L’équipe TPICM travaille notamment pour des vendeurs et des éditeurs du monde de l’informatique et des fournisseurs de services qu’elle assiste sur les problématiques réglementaires, contractuelles, de protection des données et en contentieux.
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Au sein de cette équipe, je pratique le conseil en matière notamment de contrats informatiques, de commerce électronique et de protection des données personnelles. J’interviens également sur des dossiers contentieux et pré-contentieux, notamment en matière de contrefaçon et de litiges liés à l’Internet.
En analysant rétrospectivement votre carrière estimez-vous que le fait d'être noir a joué un rôle?
Pour être parfaitement honnête, je n’ai jamais eu à me poser la question sur le plan professionnel. Pour reprendre la formule de Jean-Paul Sartre : « on est d'abord noir dans le regard des autres ». La chance m’a été donnée de rencontrer des personnes intelligentes qui ont accepté de me faire confiance pour mes compétences et qui ne sont pas arrêtées à la couleur de ma peau.
Que vous voyez-vous faire dans cinq ans?
Dans cinq ans, j’espère continuer à exercer mon métier en toute indépendance.
Quel conseil donneriez-vous à un(e) afro-antillais souhaitant vous imiter?
Ne jamais se sous-estimer et surtout garder à l’esprit que les seules limites qu’un homme ne peut dépasser sont celles qu’il s’est lui même fixées.
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Les bons plans de Laurent Badiane |
 Film préféré
« Do the right thing », de Spike Lee
Livre préféré
« La couleur de l’eau », de James McBride
Restaurant préféré
Le Yahmi (24, Avenue Victoria 75001 Paris)
Marque/magasin de vêtements préférés
Je n’ai pas de marque de prédilection.
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