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Une usine pharmaceutique de production de médicaments Antirétroviraux destinés à prolonger la vie des personnes infectées par le VIH va s'installer au Mozambique dans les 18 prochains mois, a annoncé l'ambassadrice du Brésil à Maputo, Mme Leda Camargo, en instance de départ.
Lors de son voyage au Mozambique, en novembre 2003, le président Luis Inacio Lula da Silva, avait promis que le Brésil construirait une telle unité pharmaceutique pour produire des médicaments génériques Antirétroviraux destinés à toute la région de l'Afrique australe.
Les études de faisabilité avaient été faites au cours des années suivantes et vendredi, à la sortie de son audience avec le président Armando Guebuza, la diplomate brésilienne avait annoncé que le projet serait mené à son terme.
Elle a également révélé que le ministre mozambicain de la Santé, Ivo Garrida, s'était rendu dans les locaux de la Fondation Osvaldo Cruz, à Rio de Janeiro, pour finaliser les derniers détails de la construction de l'usine.
Il convient de relever que le gouvernement mozambicain a mis en place un groupe interministériel chargé de gérer cette question et à ce sujet, Mme Camargo s'est dite optimiste quant au respect de la promesse de faire démarrer les activités de cette unité industrielle dans un délai de 18 mois.
"Je ne quitterai le Mozambique que lorsque la décision finale concernant la construction de l'usine de fabrication de médicaments Antirétroviraux aura été prise", a déclaré Mme Camargo.
Elle a ensuite révélé qu'elle avait demandé au ministre brésilien des Affaires étrangères d'accélérer le processus pour qu'il aboutisse avant la fin de séjour de trois ans et demi à Maputo.
En ce qui concerne la question de l'extradition des Mozambicaines condamnées à des peines de prison au Brésil pour des infractions liées à la réglementation contre les stupéfiants afin qu'elles puissent purger leur peine dans les prisons mozambicaines, Mme Camargo a expliqué que l'accord signé entre les deux gouvernements au mois de juillet dernier n'avait pas encore été ratifié par le Parlement brésilien.
Elle a aussi tenu à préciser que, quelle que soit leur nationalité, les individus enfermés dans des prisons brésiliennes "sont traités avec toute l'attention et le respect dus à toute personne". |