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D’origine camerounaise, Hervé Noumi est étudiant en génie électrique, spécialisé dans les télécoms à l’université technique de Berlin. Il travaille depuis 5 ans pour l’opérateur Vodafone dans le domaine de l’itinérance internationale et s’active avec d’autres étudiants au sein de la VKII, une association qui oeuvre pour le développement des partenariats entre l’Allemagne et leur pays d’origine.
Parlez nous du but de votre association la VKII…
La VKII a pour but de promouvoir le transfert de technologies entre le nord et le sud dans le domaine de l’ingénierie et de l’informatique, d’œuvrer à la réalisation de projets de développement et de promouvoir la recherche scientifique au Cameroun. Ces objectifs ne sont bien sûr pas exhaustifs.
Quelles seront les articulations du symposium que vous organisez le 11 octobre prochain, avec en prime une soirée de gala ?
Cette année le symposium met l’accent sur les barrières de l’intégration qui se dressent devant les étudiants en filiere d´ingénierie et informatiques durant leurs études et les ingénieurs qui achèvent leur cursus universitaire et veulent entrer dans la vie active aussi bien ici en Europe qu’au Cameroun. Ces barrières peuvent être de nature professionnelle mais aussi sociale.
Qu’est ce qui va changer par rapport aux années précédentes ?
Il y aura surtout une amélioration. Nous comptons séduire ceux qui feront le déplacement par la qualité des contributions des intervenants, l’actualité des thèmes choisis ainsi que la richesse des discussions.
Ce gala sera aussi l’occasion de remettre le prix « Best Student Award », pourquoi la VKII a-t-elle choisi de récompenser des étudiants ?
Il y a trois ans de cela les dirigeants de la VKII ont décidé qu’il fallait encourager nos jeunes frères à exceller dans leur domaine d’étude en récompensant ceux d’entre eux qui se distingueraient par la qualité de leur thèse de fin d’étude. C’est ainsi qu’est née l’idée du Best Student Awards (BSA).
Comment s’est faite la sélection des étudiants lors de la première édition ?
Les étudiants ont été essentiellement informés par internet. Nous avons aussi utilisé certaines relations avec des associations d’étudiants camerounais pour faire circuler l’information. Les critères d’éligibilité au BSA sont principalement l’inscription en année de bachelor ou de master dans le domaine de l’ingénierie ou de l’informatique. Les candidats soumettent au jury un résumé de leur thèse de bachelor ou de master. C’est uniquement sur la base de ce document qu’ils sont notés.
Comment se constitue le jury ?
Le jury est essentiellement constitué d’académiciens, enseignants d’universités ou professionnels ayant un certain nombre d’années d’expérience professionnelle à leur actif.
Quelle est la résonance de la compétition depuis son lancement ?
Elle va croissante. Lors de la première édition il n’y avait que six candidats. L’édition suivante en comptait neuf et cette année nous sommes passés à quatorze.
Peut-on parler d’élection du meilleur étudiant camerounais du monde avec un tel chiffre?
La compétition étant ouverte aussi bien aux étudiants camerounais du pays qu’à ceux de l’étranger, nous sommes à la recherche du meilleur étudiant camerounais du monde. Jusqu’à présent les contributions reçues viennent essentiellement du Cameroun et d’Allemagne. Mais si on fait une analogie au football, on dira que l’Uruguay a remporté sa première coupe du monde alors qu’il n’y avait que 13 participants. Et ce titre de champion du monde lui est acquis. De même nos lauréats peuvent être fiers de leurs titres de meilleur étudiant camerounais du monde même si pour un début il n’y a que deux pays représentés.
Quel avenir prédisez-vous pour les prochaines éditions ?
Nous allons travailler à rendre cette compétition encore plus populaire. Nous voulons attirer des entreprises qui la sponsoriseraient pour les années à venir. L’année dernière nous avons réussi à obtenir le parrainage d’Accenture, la firme de conseil. L’un de nos objectifs pour les éditions à venir c’est donc d’établir un partenariat durable avec certaines entreprises occidentales et africaines.
Ce partenariat nous permettrait de primer plus d’étudiants, d’introduire de nouvelles catégories de prix. Nous souhaitons établir le BSA comme une marque d’excellence pour les étudiants camerounais dans le monde. J’ai l’intime conviction que nous sommes capables d’y parvenir.
Quels sont vos rapports avec les institutions universitaires camerounaises ?
Certains enseignants de l’Ecole Polytechnique de Yaoundé, de l’Université des Montages, de l’IUT de Bandjoun et de l’Université de Dschang ont encouragé leurs étudiants à participer à la compétition et faisaient en outre partie du Jury du BSA 08. Néanmoins nous n’avons pas encore de rapports institutionnalisés avec les établissements universitaires camerounais.
Quelles récompenses sont prévues pour les lauréats?
Les trois premiers recevront des prix de différentes valeurs. Jusqu’á présent les lauréats ont toujours été agréablement surpris par leurs prix. Comprenez que je veuille leur réserver la primauté de l’information.
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