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Des membres du MEND
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jamestown.org |
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Le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND) a de nouveau invité le géant allemand de la construction, Julius Berger, à quitter les sites du projet dans la capitale nigériane, Abuja, au risque de subir sa colère après l'expiration de l'ultimatum ce lundi.
Dans un courriel envoyé aux journalistes avant l'expiration, le MEND soutient avoir rejeté un compromis de 20 millions de dollars américains du gouvernement fédéral pour abandonner ses menaces. Le 4 août, le MEND avait fixé un ultimatum d'une semaine pour exiger le départ de la société des sites du projet à Abuja comme elle l'avait fait dans la région pétrolière du Delta du Niger à la suite d'une série d'enlèvements de ses travailleurs.
Le MEND se dit agacé par le fait que Julius Berger n'ait pas opté de quitter Abuja en dépit des attaques contre ses véhicules par une foule courroucée qui protestait contre l'implication de deux camions de la société dans les accidents qui ont fait plusieurs morts à Abuja. “Pour démontrer notre sérieux, nous avons rejeté une offre de 20 millions de dollars américains pour revenir sur notre décision par l'intermédiaire du négociateur en chef du gouvernement, le secrétaire au gouvernement fédéral".
“Nous demandons au gouvernement de mieux se servir de cet argent à travers l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) en fournissant du matériel humanitaire comme des tentes, des couvertures, des médicaments, de l'eau potable, entre autre, aux déplacés de la communauté Agge dans l'Etat de Bayelsa", indique le communiqué du MEND.
“Si ces menaces sont ignorées, nous nous prendrons au personnel expatrié, y compris les deux otages de Julius Berger", poursuit le communiqué. Les menaces du MEND sont d'habitude suivis d'actions et les activités du groupe ont entraîné une baisse de 20% de la production pétrolière du Nigeria, qui a pour conséquence une hausse du prix du pétrole dans le monde. |