|
 |
  |
Le ministre des finances du Ghana est décédé en Afrique du Sud |

La présidence du Ghana a annoncé que le ministre des finances du pays était décédé mercredi dans un hôpital sud-africain des suites d’une courte maladie. Kwadwo Baah-Wiredu était ministre des finances depuis 2005, et était âgé de 52 ans. Il avait été transporté à l'hôpital après avoir souffert d'un malaise alors qu'il assistait à une conférence.
Il pilotait l’économie d’un des pays africains considérés comme l’un des plus prometteurs, qui bénéficiait en outre de l’envolée des prix des matières premières (2ème producteur mondial de cacao et deuxième producteur africain d’or).
"Le gouvernement annonce avec un profond chagrin et un grand choc la mort de M Kwadwo Baah-Wiredu, ministre des finances et du planning économique" a fait savoir le ministre des affaires présidentielles dans un communiqué. M Baah-Wiredu était membre du gouvernement depuis le premier mandat de John Kufuor en 2001. Il a été ministre du développement rural, puis de l’éducation avant de devenir ministre des finances. Né en 1952, il était diplômé de l'université du Ghana et expert comptable.
Plusieurs personnalités ghanéennes parmi lesquels le président John Kufuor, le vice-président Aliu Mahama, l'ex-président Jerry Rawlings, ainsi que d'autres responsables politiques ont fait part de leur tristesse. |
|
Le Ghana mieux classé sur l'Indice de perception de la corruption Transparency International 2008 |

Le Ghana est aujourd'hui mieux classé sur l'Indice de perception de la corruption, mais un militant de la lutte contre cette pratique a estimé que ce n'était pas encourageant, près de huit ans après la déclaration par le président John Agyekum Kufuor d'une "tolérance zéro pour la corruption".
Vitus Aseem, le secrétaire exécutif de l'Initiative ghanéenne pour l'intégrité, la section locale de Transparency International, a déclaré que le Ghana était désormais à la 67ème place sur 180 pays avec une note de 3,9 sur 10 sur l'Indice de perception de la corruption (IPC) pour cette année.
Comparé à sa note de 3,7 de l'année dernière, qui le plaçait à la 69ème place sur 180 pays classés sur l'IPC, le Ghana a fait de légers progrès.M. Aseem a déclaré que la note de cette année était une réédition de celle qu'il avait obtenu en 2002. Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Suède ont obtenu la meilleure note de 9,3, tandis que la Somalie est dernière avec un seul point. |

D'après M. Aseem, la note lègèrement meilleure obtenue par le Ghana cette année est le résultat de ses bons points obtenus sur plusieurs facteurs déterminants, tels que l'application des lois destinées à promouvoir la transparence et la responsabilité, la création d'institutions de lutte contre la corruption et leur soutien par le gouvernement et les partenaires au développement.
"Il faut également mentionner les déclarations de responsables du gouvernement sur ce qui est fait pour lutter contre la corruption", a-t-il indiqué. "Tout en nous réjouissant de l'amélioration de la note du Ghana, il nous faut reconnaître qu'il reste encore beaucoup à faire - en fait cette tendance nous montre que nous sommes loin d'avoir gagné la lutte contre la corruption.
"Malgré certains acquis, la corruption représente toujours une ponction énorme sur les ressources limitées du Ghana qui auraient pu mieux être utilisées pour l'éducation, la santé et les infrastructures". M. Aseem a souligné que pour consolider ces acquis, il était nécessaire d'accélérer l'adoption de la loi sur l'accès à l'information, de s'assurer que la loi sur la déclaration des biens soit appliquée et que les déclarations puissent être vérifiées.
|

"Nous devons également nous assurer que le président, le vice- président et tous les ministres sortants déclarent leurs biens avant de quitter leurs postes et que l'administration entrante fasse de même avant de prendre fonction", a-t-il expliqué.
Il a également préconisé la nomination d'un procureur indépendant, qui ne subisse aucune influence de la part du gouvernement, la responsabilisation des institutions de lutte contre la corruption, le renforcemen de la loi sur la protection des dénonciateurs et la séparation du gouvernement et du parti au pouvoir pour éviter que les ressources de l'Etat soient utilisées pour le parti.
La note du Ghana sur l'IPC est meilleure que celle de ses voisins de la sous-région comme le Burkina Faso (3,5) et le Nigeria et le Togo (2,7). Les autres pays notés en Afrique sont le Zimbabwe (1,8), la RD Congo et la Guinée équatoriale (1,7 chacun), le Tchad, le Soudan et la Guinée (1,6 chacun), le Swaziland (3,6), le Maroc (3,5), Madagascar et le Sénégal (3,4 chacun). Les pays africains mieux notés que le Ghana sont le Botswana (5,8), Maurice (5,5) l'Afrique du Sud (4,9) et la Namibie (4,5). |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|