
Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, prévu mercredi et jeudi à Bruxelles devrait en principe, approuver le Pacte européen sur l'immigration et l'asile, proposé par la France.
Mais la crise financière globale qui frappe le monde risque d'éclipser le débat sur l'immigration.
L'interdiction de régularisations massives à laquelle Paris tenait tant, a été retirée du document qui sera proposé à l'approbation des chefs d'état et de gouvernement européens, les états membres étant invités à procéder à des régularisations au cas par cas.
Le Pacte européen sur l'immigration et l'asile est en fait une feuille de route définissant 5 priorités en matière d'immigration: l'immigration légale et l'intégration, la lutte contre l'immigration illégale, le contrôle renforcé aux frontières, l'Europe de l'asile et les synérgies entre la migration et le développement.
Bien que le document affirme que le Pacte constitue pour l'Union européenne et les états membres, une véritable politique commune de l'immigration et de l'asile, "guidée par un esprit de solidarité entre les états membres, et de coopération avec les pays tiers", les Organisations pour la défense des droits de l'homme critiquent la vision sécuritaire de ce pacte qui ne vise, selon elles, qu'à protéger les frontières de l'Europe. |