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Le Groupement inter- patronal du Cameroun (GICAM), qui regroupe l'essentiel des opérateurs économiques du pays, déplore la pression fiscale exercée sur les créateurs de richesses et qui alourdit le climat des affaires.
Selon le président de la sous-commission fiscalité du GICAM, M. Guy Honoré Tchente, cette pression fiscale "est caractérisée essentiellement par le nombre d'impôts et le nombre de paiements à effectuer par une entreprise de taille moyenne (plus de 40), le temps consacré au paiement (1.400 heures par an) et le coût des impôts, l'ensemble des impôts absorbant 51,9% des bénéfices de l'entreprise".
Dans leurs plaintes, les membres du GICAM précisent que "le fardeau additionnel imposé aux entreprises formelles, les multiples contrôles opérés par l'administration et les notifications fantaisistes, ainsi que la parafiscalité galopante sont autant de caractéristiques de l'environnement fiscal camerounais".
Selon une enquête sur le climat des affaires et des investissements réalisée en 2007 par le GICAM, la SNV et la GTZ, 85% des entrepreneurs pensent que l'impôt et d'autres charges fiscales (Impôt sur les sociétés, TVA, droits de douane, etc.), ont un impact négatif sur leurs activités. |
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Le rapport "Doing Business" 2008 fait aussi ressortir que la plupart des administrations ont institué des taxes sous diverses appellations (droits, contributions, redevances, frais), à côté des impôts et des taxes dont les entreprises sont traditionnellement redevables et de la parafiscalité dont relèvent notamment les taxes communales, la contribution au Fonds national de l'emploi (FNE), la contribution au Crédit foncier, la redevance audiovisuelle et les cotisations Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).
Le président de la sous-commission fiscalité du GICAM a dénoncé huit impôts à problème, notamment la patente, l'Impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (IRCM), la Taxe spéciale sur les revenus (TSR), la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), des droits d'enregistrements, des contributions CNPS, des impôts sur la fiscalité spécifique et des impôts locaux.
Le directeur général des Impôts (DGI), Laurent Nkodo, a promis de travailler sur l'élargissement de l'assiette fiscale. "Depuis au moins vingt ans, le nombre de contribuables est infime, par rapport au nombre réel d'opérateurs économiques", a déploré le DGI qui estime que "c'est parce qu'il y a des contribuables qui ne veulent pas payer les impôts".
Laurent Nkodo précise que des dispositions drastiques seront insérées dans la prochaine loi des Finances, pour lutter contre cette forme d'invasion fiscale très peu avantageuse pour l'Etat. En 2007, 335 contribuables indélicats ont été débusqués, soit un manque à gagner de plus de 5 milliards de FCFA et depuis janvier, 256 sont tombés entre les mailles des inspecteurs d'Impôts, soit un rendement de 250 millions de FCFA. |
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