
Le chef de l'Etat nigérien, Mamadou Tandja, a signé, mardi, un décret portant dissolution de l'Assemblée nationale (Parlement) 24 heures après un avis défavorable de la Cour constitutionnelle sur l'organisation d'un référendum visant à changer de type de Constitution pour lui permettre de briguer un troisième mandat à la tête du pays.
La Radio nationale, La Voix du Sahel, a indiqué mardi en plein journal de la mi-journée que le président Tandja a, après avis du Premier ministre et du président de l'Assemblée nationale, signé un décret portant dissolution de l'Assemblée nationale.
Lundi, la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, avait émis un avis défavorable à la tenue d'un référendum constitutionnel, estimant que l'article 49 de la Loi fondamentale sur laquelle M. Tandja veut s'appuyer "ne (pouvait) servir de fondement à un changement de la Constitution".
Quant à l'Assemblée nationale, elle devait se prononcer mercredi sur une lettre que lui a adressée M. Tandja pour l'informer de sa décision d'organiser un référendum sur une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir au-delà de son dernier quinquennat, fin 2009. |