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On connait la richesse du Qatar. Le richissime Etat du Qatar devient un des champions de l’investissement en France. Après le Paris Saint Germain et les prises de participations industrielles et financières dans le consortium EADS, le Qatar continue ses emplettes en rachetant 23 000 m² de l’immeuble Neo au centre de Paris à hauteur de 300 millions d’euros selon les informations du quotidien Le Parisien. Le Qatar a acquis 4 grands hôtels français, dont le célèbre Martinez à Cannes, le Concorde Lafayette de la Porte Maillot, l’Hôtel du Louvre et le Palais de la Méditerranée.
Cette boulimie d’emplettes est justifiée par les autorités qataris : préparer l’après gaz et l’après pétrole. Le Qatar a crée un fonds souverain, son bras financier qui lui permet d’agir à Paris, à New York et à Londres. Rien de plus normal pour un pays qui fonde sa vision stratégique sur sa capacité à anticiper l’avenir à la différence d’autres pays comme nos vieilles démocraties qui préfèrent gérer l’existant au lieu de se projeter dans l’avenir.
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En créant le fonds banlieue, le Qatar soulève des questions politico-existentielles |
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Lucien Pambou |
Mais depuis quelques jours, le Qatar qui était regardé avec des yeux de Chimène (et pas simplement par les supporters du PSG) soulève des questions politico-existentielles en décidant de créer un fonds banlieue à hauteur de 100 millions d’euros pour apporter une réponse au manque d’activités économiques et d’emplois dans les zones déshéritées des banlieues. C’est un échec des politiques urbaines depuis de nombreuses années par les politiques de Droite comme de Gauche, comme vient de le reconnaitre un récent rapport de la Cour des Comptes. Mais c’est aussi une réponse veine aux incantations de la République sur la manière d’introduire de l’égalité dans les banlieues. |
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Le Qatar apporte une réponse à ce que devrait être la véritable politique française de maillage des territoires. D’ailleurs le gouvernement de Hollande a flairé le danger et, au nom de la souveraineté économique de la République, accompagne ce fonds sur le terrain tout en essayant d'engranger des bénéfices politiques. Le fonds a été initié avant le gouvernement actuel de Jean Marc Ayrault, sous l’ère Sarkozy, et surtout grâce à l’impulsion d’une requête de la Aneld (association nationale des élus locaux pour la diversité) dont certains des membres comme Kamel Hamza se sont adressés lors de leur voyage au Qatar à l’Emir pour que celui-ci les aide.
La justification de cette demande au Qatar est la suivante : les porteurs de projets issus de banlieue trouvaient portes closes lorsqu’ils s’adressaient à nos banquiers pour des raisons géographiques et sociales (les mauvaises langues complètent en disant ethniques et religieuses).
Voilà le fond du problème : doit-on craindre la création de ce fonds qui a pour objectif d’aider les jeunes de banlieue ?
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