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Le lion est K.O. |
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Niang a beaucoup courru, inutilement
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C'était prévisible après la défaite contre l'Angola, et le changement précipité d'entraîneur, les lions de la terranga retournent dans leur tanière ce soir, après un pâle nul face aux Sud-Africains, qui n'ont pas meilleur sort.
Les Sénégalais, finalistes en 2002, quart-de-finalistes en coupe du monde, et depuis lors incontournables en CAN, ont fait pâle figure lors de cette édition, semblant ne plus avoir la même envie de tout casser, l'équipe semblant avoir perdu leur esprit de lion.
Pour illustrer cela, après la défaite face à l'Angola, qui aurait du enchaîner une remobilisation et des remises en question, on a plutôt aperçu El Hadj Diouf et Tony Silva dans une boite de nuit ghanéenne.
Sur le terrain, les joueurs ont été transparents. Diouf a essayé, mais d'autres dont on attendait beaucoup, comme Niang ou Henri Camara, sont simplement passés au travers.
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La fin d'une génération |
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Génération Diouf: la fin d'une ère ?
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On dirait la fin d'une génération. Le manque d'envie, l'absence de débauche d'énergie qui a valu au Sénégal l'admiration du monde pendant la coupe du monde au Japon et en Corée, a simplement disparu. Il faut dire que ces qualités vont de pair avec jeunesse, ce que n'ont pas les cadres de l'équipe.
L'heure est peut-être arrivée de faire place à une génération nouvelle, génération avec laquelle le contact semble avoir du mal à se faire. Entre anciens et nouveaux, on ne parle pas trop, on ne communique pas. On n'a toujours pas digéré, il semble, le départ d'anciens comme Salif Diao, Ferdinand Coly ou Aliou Cissé.
Si le manque de professionalisme des Sénégalais - habitués à remplir les boites de nuit lors des compétitions - n'est pas une nouvelle, les bons résultats qui leur garantissaient d'habitude le pardon du peuple n'a pas été au rendez-vous cette fois-ci. Et ce n'est pas le but d'Henri Camara ce soir qui changera la donne: le Sénégal ne participera pas aux éliminatoires, et ce pour la première fois depuis 1986.
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Face à l'Afrique du Sud, le sélectionneur a essayé de montrer l'exemple: suspendre Diouf et Silva, aperçus en boite un peu plus tôt. Mais sur le terrain, çà n'a pas été mieux.
Niang a essayé, sans beaucoup plus de succès que ses deux compères du soir, Henri et Diomansy Camara. Mais quelque part, c'était déjà trop tard. La Tunisie et l'Angola avaient leur destin en main, qui se résumait en un simple et facile zéro-zéro. Ce qui arriva.
Leur élimination, les lions peuvent vraiment l'attribuer au premier match, où ils ont abandonné une victoire dans les dernières minutes du match. Finir la première journée des matchs de poule avec trois points, çà change tout de suite les choses. Le destin aurait sans doute été différent, le lion rugirait encore dans la savane ghanéenne ce soir.
Mais comme on dit, "avec des si, on pourrait refaire le monde"
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Vidéo : Sénégal Afrique du Sud (1-1) |
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