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Lassana Coulibaly
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leparisien.fr |
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Après une semaine de procès, Lassana Coulibaly, 27 ans, a été condamné vendredi 23 mai 2008 à vingt ans de réclusion criminelle neuf viols, deux tentatives de viol et une agression sexuelle, commis notamment à Paris, Montpellier et Clermont-Ferrand entre 2002 et 2005, par la cour d'assises du Puy-de-Dôme, à Riom.
Surnommé le « violeur aux chaussettes » par la police judiciaire, il a toujours suivi le même mode opératoire. Les victimes étaient agressées chez elles, pendant leur sommeil. Ligotées à l'aide de câbles ou de rallonges électriques, elles étaient bâillonnées par leur agresseur, entré au petit matin par une fenêtre restée ouverte. Les mains gantées, parfois avec des chaussettes, pour ne pas laisser d'empreintes, il s'en servait ensuite pour étouffer leurs cris en les leur enfonçant dans la bouche. Il les menaçait souvent avec un couteau. Bien qu'il utilisa du détergent pour laver ses victimes et ne pas laisser de traces d'ADN sur les scènes de ses crimes, son empreinte génétique fut retrouvée à plusieurs reprises.
« Je suis profondément navré pour tout le mal que je vous ai causé, j'aurais aimé pouvoir vous donner plus d'explications », a lancé à ses victimes Lassana Coulibaly, au moment où la cour se retirait pour délibérer. L'avocat général Eric Mathais a fait état, dans son réquisitoire, de la « perversité évidente », de la « responsabilité pleine et entière » et de la « dangerosité extrême » du prévenu, demandant trente ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté de vingt ans. Le jeune homme encourait la réclusion criminelle à perpétuité. Il a finalement été condamné à vingt ans de prison.
La cour n'a pas retenue les actes de torture et de barbarie. |
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Condamnés pour la séquestration de Willy Henry |

Le même jour, trois jeunes âgés de 24 à 26 ans ont été condamnés à des peines allant de huit à dix ans de prison ferme par la cour d'assises de l'Essonne pour l'agression et la séquestration du frère du footballeur Thierry Henry et de sa famille. Ils ont été reconnus coupables de vols à main armée, extorsion et séquestration en bande organisée, et vol et recel de véhicule.
Le 7 janvier 2005, dans sa maison de Villabé (dans l'Essonne), Willy Henry avait été séquestré avec sa femme, son fils de deux ans, et un couple d'amis, par trois personnes cagoulées et armées. Les individus, âgés de 24 à 26 ans, leur avaient volé téléphones portables, bijoux, du matériel informatique, ainsi qu'une voiture.
Mickaël Kiengé, considéré comme l'organisateur du coup, a été condamné à une peine de dix ans de prison ferme – deux ans de plus que la peine requise. Jaliou Diakhaté a écopé de huit ans de prison, quand seulement six étaient demandés. Demba Sidibé a été également condamné à huit ans de prison – neuf ans requis.
La cour d'assises les a également condamnés pour la séquestration d'un autre couple à son domicile d'Etiolles (Essonne) le 21 janvier 2005, et pour un vol à main armée commis le 12 mars 2005 au magasin Castorama d'Ezanville (Val d'Oise).
Un des complices présumés, Fortunat Saraga, pourtant présenté comme le cerveau de la bande, a été relaxé, alors que douze ans de réclusion avaient pourtant été requis à son encontre. A la sortie de l'audience, sa sœur aînée a déclaré qu'il allait « certainement demander réparation pour les deux ans et demi passés en prison ». Les cinq autres condamnés ont dix jours pour faire appel. |
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