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Lassana Coulibaly
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leparisien.fr |
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Le 15 mai 2008 s'est ouvert le procès de Lassana Coulibaly, 27 ans, devant la cour d'assises de Riom (Puy-de-Dôme). Comparaissant pour neuf viols avec tortures et actes de barbarie, deux tentatives de viol et une agression sexuelle, commis notamment à Paris, Montpellier et Clermont-Ferrand entre 2002 et 2005, le jeune homme encoure la réclusion criminelle à perpétuité.
Mis en examen le 2 janvier 2006, alors qu'il était incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne) pour tentative de viol et recel, Lassana Coulibaly a été confondu par son ADN. Jusqu'au 23 mai, il devra répondre d'un viol et une agression sexuelle à Montpellier en octobre 2002, de quatre viols et deux tentatives à Clermont-Ferrand en 2003 et 2005, de deux viols à Paris en 2004 et 2005, d'un viol à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2004 et d'un viol à Vichy (Allier) en 2005.
Quand il a commencé ses exactions, Lassana Coulibaly était sans profession et sans domicile fixe. C'est à Montpellier (Hérault) qu'il a commis sa première agression sexuelle, le 13 octobre 2002, sur une jeune étudiante de 19 ans. Trois jours plus tard, au même endroit, il s'est infiltré discrètement chez une nouvelle victime, une femme médecin de 36 ans, qu'il a violé à deux reprises sous la menace d'un couteau en la bâillonnant avec une chaussette trouvée sur place.
En juin 2003, il a commis deux viols ainsi qu'une tentative à Clermont-Ferrand. En 2004, deux autres femmes supplémentaires ont été violées à Paris et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En 2005, alors que les policiers traquaient un inconnu au visage de portrait-robot, il a violé ou tenté de violer à quatre reprises à Vichy, Clermont et Paris.
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Multirécidiviste maniaque |
Surnommé le « violeur aux chaussettes » par la police judiciaire, le multirécidiviste maniaque qu'il est a toujours suivi le même mode opératoire. Les victimes étaient agressées chez elles, pendant leur sommeil. Ligotées à l'aide de câbles ou de rallonges électriques, elles étaient bâillonnées par leur agresseur, entré au petit matin par une fenêtre restée ouverte. Les mains gantées, parfois avec des chaussettes, pour ne pas laisser d'empreintes, il s'en servait ensuite pour étouffer leurs cris en les leur enfonçant dans la bouche. Il les menaçait souvent avec un couteau. Bien qu'il utilisa du détergent pour laver ses victimes et ne pas laisser de traces d'ADN sur les scènes de ses crimes, son empreinte génétique sera retrouvée à plusieurs reprises.
Le 9 octobre 2005, il s'en ait pris à une jeune étudiante de 19 ans sur le campus de Clermont-Ferrand. L'affaire a alors été révélée dans la presse. Coulibaly n'était connu des services de police que pour de menues affaires de vols et de drogue, ce qui explique que son empreinte génétique n'était pas enregistrée dans le fichier national. C'est à la suite d'un simple cambriolage commis dans la région de Toulouse qu'il a été interpellé, le 8 décembre 2005. Expertisant son ADN, il a été confondu.
Les douze victimes, aujourd'hui âgées de 19 à 57 ans, attendent. Leur bourreau a reconnu les faits. Il encoure la prison à vie.
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