
La première visite de Yves Jégo à la Réunion en tant que secrétaire d’Etat à l’Outre-mer restera sans doute "imprimée" dans sa mémoire. Elle ne s’est pas passé comme prévu.
En effet, à son arrivée sur l’île jeudi matin, une partie de la droite locale, divisée, a boycotté la visite. Les élus et ex-dirigeants de l’UMP locale ( ils ont déjà rendu leur carte) lui reprochent d’avoir "comploté" avec le PCR et le PS de la Réunion pour installer l’UMP Nassimah Dindar à la présidence du conseil général. Ainsi la partie démissionnaire de la droite locale ne s'est pas rendu à la visite.
Mal à l’aise de la réaction des Réunionnais, M. Jégo, a souhaité s’exprimer. Interrogé sur ces divisions, il a affirmé : "pas plus aujourd'hui qu'hier je n'ai l'intention d'entrer dans des querelles de personnes. Quand (elles) concernent ma famille, je le regrette".
Le secrétaire d'Etat a déclaré qu'il n'avait "pas à juger publiquement l'attitude des élus de la République", estimant qu'il appartenait aux Réunionnais de le faire. "Je suis là pour travailler, ma porte est ouverte. Je suis là pour porter les ambitions de l'Etat, faire avancer les grands dossiers, ceux que les Réunionnais attendent", a-t-il ajouté.
M. Jégo se rendra se rendra au Tampon dans l’après midi mais à l’université. Pas à la mairie. Et surtout, sans le député - maire Didier Robert, lui aussi pas content du tout. Après un passage par le Port-Est, le ministre prononcera son grand discours relatif à la loi programme pour l'Outre-mer à la préfecture, devant les acteurs économiques peu emballées par ce projet présidentiel dont les contours restent toujours, d'après eux, flous. |