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Les autorités zimbabwéennes ont annoncé jeudi avoir rejeté une offre de prêt de 50 milliards de dollars d'une obscure compagnie sud-africaine car elles soupçonnaient cette dernière de se livrer au blanchiment d'argent. Norange Capital Markets a proposé au Zimbabwe cet énorme prêt à un taux d'intérêt de trois pour cent, remboursable sur 30 ans.
Mais, des responsables du ministère des Finances ont indiqué que les contrôles de sécurité effectués par des agences zimbabwéennes ont découvert l'implication de Norange Capital Markets dans des opérations de blanchiment d'argent, ce qui a poussé le gouvernement à décliner son offre.
Il semblerait, selon eux, que cette société cherchait à 'blanchir' l'argent proposé au Zimbabwe dans le cadre de ce prêt. En plus des agences de sécurité, d'après le ministère l'ensemble des dirigeants au plus niveau du Zimbabwe, dont le président Robert Mugabe, sont impliqués dans la décision de rejeter cette offre.
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Le Zimbabwe, qui a abandonné sa monnaie locale l'année dernière pour les devises étrangères, est confronté à une grave pénurie de liquidités aggravée par les sanctions de l'Occident contre le pays.
Il se bat également pour obtenir 8 milliards de dollars des bailleurs de fonds et investisseurs privés afin de relancer son économie, minée par dix années d'instabilité politique.
Norange Capital Markets a expliqué son offre par la pénurie de liquidités et la nécessité d'investir au Zimbabwe, ce qui a suscité les soupçons des autorités zimbabwéennes.
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