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Me Ange Dadjé Rodrigue, conseil de la Première Dame de Côte d'Ivoire Mme Simone Gbagbo et les avocats français commis par le ministre d’Etat chargé du Plan Bohoun Bouabré, Me Georges Kiejman, Me Pierre Cornut-Gentille et Me Christine Courrégé, ont soutenu que plus aucun soupçon ne pèse encore sur leurs clients, à l'issue de l'audition, jeudi soir à Abidjan, des deux personnalités ivoiriennes par des juges français dans le cadre de l'enquête sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.
"Aucune question de fond sur la disparition de Kieffer, ou tendant à établir une quelconque implication de nos clients ne leur a été posée. Ce que nous pouvons retenir globalement des auditions menées, c’est que tout lien entre la disparition du journaliste Kieffer et la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, d’une part et du ministre d’Etat Bohoun Bouabré d’autre part est totalement dissipé", a déclaré Me Dadjé Rodrigue, au cours d’une conférence de presse qu’il a co-animée avec les avocats français, jeudi tard dans la nuit, à l'issue des séances d'audition. |
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Intervenant par la suite tour à tour, les avocats français ont exprimé leur indignation face au comportement des magistrats français en charge du dossier qui ont, selon eux, orienté leur enquête sur la seule piste de la Présidence ivoirienne. "Une piste qui, malheureusement, ne leur a été insufflée que par un témoin douteux, en la personne d’un certain Méité Seydou, alias Berthé Seydou, ancien chauffeur de taxi du capitaine Toni Oulaï", ont-ils dénoncé.
Le capitaine Tony Oulaï, le chef présumé du commando qui aurait enlevé le journaliste Kieffer, est présentement en détention préventive en France, rappelle-t-on. Les juges français ont auditionné, la Première Dame Mme Simone Ehivet Gbagbo et le ministre d’Etat, chargé du Plan et du Développement, Antoine Bohoun Bouabré, pendant plus de 7 heures dans les locaux de la Cour suprême, dans le cadre de l’enquête sur la disparition en avril 2004 du journaliste franco- canadien Guy-André Kieffer.
Mercredi, les magistrats français avaient auditionné le commandant Séka Séka Anselme, aide de camp de la Première Dame, ainsi que quatre agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) de Côte d'Ivoire, reconnus comme étant d’anciens collaborateurs du capitaine Tony Oulaï. |
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