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Les quatrièmes élections démocratiques en Afrique du Sud ont fait la une de la presse de ce pays cette semaine avec l'obtention par le Congrès national africain (ANC) au pouvoir d'une large victoire.
De fait, la presse s'est gardée de toute critique conre le prochain président Jacob Zuma, suite au refus de ce dernier d'accepter les excuses jugées "inadéquates" d'un journal britannique et la rétractation partielle d'un article publié le mois dernier, pour lequel il a engagé des poursuites en diffamation.
Le Cape Argus a rapporté que le Guardian avait reconnu une "erreur d'édition" dans son article du 06 mars, dans lequel M. Zuma a été accusé d'être "un violeur, coupable de corruption". Le journal a accepté de présenter ses excuses pour fausses accusations de viol et de publier un erratum indiquant que les poursuites contre M. Zuma ont été abandonnées.
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Des supporters de l'ANC moqueurs vis à vis du Cope, parti dissident
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daylife |
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Pour en revenir à la couverture des élections, News 24 a déclaré que l'ANC a obtenu une victoire écrasante mais que la lune de miel pourrait être de courte durée vu la frustration grandissante des plus démunis et des investisseurs s'inquiétant de la situation économique.
Le journal a indiqué que le choix de l'équipe gouvernementale de M. Zuma en dirait long sur ses priorités pour la plus grande puissance économique africaine.
The Witness a pour sa part estimé que la bonne nouvelle était que les élections générales de mercredi ont été déclarées "libres et transparentes" par l'Union africaine, ce qui était l'opinion unanime de ses 5.731.482 observateurs envoyés du Zimbabwe, du Mozambique, d'Angola et du Nigeria.
Mais pour le journal, la mauvaise nouvelle est que les résultats ont montré la prééminence des problèmes raciaux dans la politique sud-africaine, malgré 15 années de démocratie. Le Mail & Guardian a noté qu'il y a eu une campagne brutale, rappelant la conférence de Mafikeng de l'ANC en 1997 et au delà, mais que M. Zuma ne pouvait passer trop de temps à faire des tours d'honneur.
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"Dans une semaine, le président de l'ANC sera le président de tous les Sud- Africains et c'est une tâche avec beaucoup de défis qui va rendre insignifiante les querelles internes de l'ANC. S'il n'est pas encore effaré par l'ampleur du chômage, de la pauvreté et de la criminalité et le déclin des systèmes éducatif et de santé, il le sera bientôt.
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