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Yayi Boni et Alassane Ouattara
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Mise à jour 17h38: La Cedeao exclut, pour l'instant, le recours à la force selon le président du Cap Vert Pedro Pires
Les trois présidents ouest-africains mandatés par la Cedeao pour rencontrer Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et le chef de l’ONUCI Choi Young Jin ont quitté Abidjan mardi soir.
Réputés avoir de bonnes relations avec Laurent Gbagbo, Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires étaient venus effectuer une négociation de la dernière chance afin d’éviter une issue militaire à la crise ivoirienne. Ils effectuent ce mercredi le compte-rendu de leur séjour en Côte d’Ivoire au président nigérian Jonathan Goodluck, qui est aussi le président en exercice de la Cédéao. "Le président de la Cédéao va négocier notre date retour. Mais elle s’effectuera bientôt", a déclaré le président du Cap Vert Pedro Pires.
Selon Alcide Djédjé, ministre des affaires étrangères du gouvernement Gbagbo, la seconde visite des émissaires de la Cedeao s’effectuera aux alentours du 2 ou du 3 janvier 2011. Laurent Gbagbo serait prêt à une réunion avec des membres de la Cedeao et Alassane Ouattara.
Bien que Laurent Gbagbo ait affirmé que les trois émissaires de la Cedeao seraient accueillis en "frères", Ahoua Don Mello, porte-parole de Laurent Gbagbo a critiqué à l’avance les ingérences étrangères dans les affaires de la Côte d’Ivoire, évoquant de la "délinquance politique".
Anne Ouloto, porte-parole d'Alassane Ouattara, a déclaré que la rencontre de mardi entre ce dernier et les émissaires de la Cédeao avaient porté sur le départ de Laurent Gbagbo. "Ce sur quoi tous les Ivoiriens sont d'accord c'est que cette crise doit être résolue rapidement" a t-elle précisé. |