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Les journaux zambiens parus cette semaine ont fait une large place aux funérailles du président Levy Mwanawasa, décédé le 19 août à Paris, où il était hospitalisé après avoir été victime d'une attaque cérébrale le 29 juin.
«Shalom cher frère. Shalom !», a titré Le Post, l'un des principaux journaux privés du pays. «Nous rendons hommage à sa franchise, à son honnêteté, à son imperméabilité face à la corruption et à son courage», souligne le journal dans son édition de jeudi.
«M. Mwanawasa, est resté inflexible au cours de sa carrière dans la justice et sa carrière politique. Il n'a jamais renoncé à ses principes et à son intégrité même pendant les heures les plus sombres, continuant de lutter contre des obstacles apparemment insurmontables, notamment contre la corruption. Ce combat n'a pas été de tout repos», a ajouté Le Post.
Le journal a décidé d'apporter sa contribution à l'héritage de Mwanawasa en se battant pour l'intégrité, l'honnêteté, pour l'éradication de la corruption dans la vie publique et pour veiller à ceux que seuls les individus qui cultivent ces idéaux se retrouvent au sein du gouvernement. |
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«Nous disons adieu à Levy. Nous garderons son souvenir toujours vivant avec fierté et affection. Shalom cher frère ! Shalom ! Repose en paix», a affirmé le journal.
Dans son éditorial du jeudi, le quotidien national Times of Zambia estime le président Mwanawasa avait «mené un combat de qualité et est parti en offrant un exemple vivant à tous ceux qui osent se lancer dans la vie publique en leur faisant comprendre que la vie publique n'est pas faite pour les pusillanimes ou les inconstants».
«Compte tenu du fait que Mwanawasa a placé la barre très haut, ceux qui viendront après lui devront suivre ses pas ou, mieux, le surpasser», a souligné le journal. L'éditorialiste du Times of Zambia écrit également que le défunt président était «prêt à sauver le navire de ses voisins ballotté par les flots même lorsque ce genre d'intervention non sollicitée l'exposait à une colère naturelle».
"Il (Mwanawasa) n'a jamais eu peur de poursuivre les malfaiteurs et cela quel que soit leur rang et il le faisait au risque de se rendre impopulaire", souligne Le Times, faisant allusion aux poursuites judiciaires contre son prédécesseur, l'ancien président Frederick Chiluba, accusé de corruption.
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