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Brice Hortefeux ministre de l'intérieur
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nouvelobs.com |
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Selon les sondages, 48 % de la population française approuve l’expulsion des Roms vers leurs pays d’origine, Roumanie, Bulgarie voire Hongrie. Au-delà de l’aspect spectaculaire de la mesure un fait politique demeure : l’Europe sociale et politique n’existe pas ou demeure en construction derrière les discours grandiloquents sur la nécessité de bâtir une Europe forte capable de concurrencer les Etats Unis.
L'expulsion des Roms de doit pas surprendre les Africains, car depuis le 19ème siècle la politique française de l’immigration repose sur un élément fort et une distinction. L'élément politique est la sécurité car le peuple français reste traumatisé par les nombreuses guerres que la France a connues de 1870 à nos jours, ce traumatisme sécuritaire est psychanalytiquement mis en évidence en période de crise économique et donc de doute. Le doute introduit une distinction entre le national et l’étranger, souvent montré du doigt comme le responsable de tous les maux.
La vérité est beaucoup plus subtile, car l’étranger et l’immigré qui ne sont pas toujours les mêmes mais qui peuvent être confondus (car on peut être immigré et de nationalité française, l’étranger est ici une notion juridique alors que l’immigré est une catégorie statistique inventée par les démographes et utilisée par les politiques à partir des années 80), sont considérés comme des boucs émissaires et responsables des pathologies sociales (délinquances, chômages, violences). |
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La connaissance de l'histoire des politiques de l’immigration française montre que les notions de sécurité et d’étranger restent des variables récurrentes de gouvernance, des gouvernements de droite comme de gauche sous la Vème République du Général de Gaulle à Nicolas Sarkozy. La politique de reconduction des Roms s’est aussi appliquée aux Africains en situation irrégulière.
Quelles que soient les considérations positives ou négatives que l’on porte vis-à-vis de l’exclusion et de l’expulsion des Roms, force est de constater que dans le monde chaque pays a le droit de construire et de maitriser sa politique d’immigration. Il en va ainsi des pays africains comme de la France.
Il faut que les Africains arrêtent de voir dans la France un pays des Droits de l’Homme (c'est du discours historique qui n’a plus de sens). La France n’est plus ce paradis de l’immédiate après guerre qui a toujours valorisé la présence de l’étranger et de l’immigré ensuite pour favoriser la création des richesses. Les Africains disent que leurs ancêtres, grands parents et parents ont contribué au développement de la France. Le problème est que la France n’en a rien à faire et que sans être les Roms, les Africains doivent rester vigilants et mobilisés pour que l’aventure migratoire des Roms en France ne leur soit pas opposable, même si les Africains travaillent et ont des ressources pour essayer de vivre en France. |

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