"Quand nous nous sommes séparés à Zurich, le 17 juin, Robert Louis Dreyfus était en pleurs" confiait Pape Diouf après son éviction de la présidence de l'OM. "On lui a forcé la main" a-t-il ajouté. Pour les proches de l'ancien journaliste et agent de joueurs, le coupable tout désigné serait Jacques Veyrat, directeur général du groupe Louis Dreyfus et frère d'Antoine, directeur général de l'OM, nommé président par intérim avant la nomination de Jean claude Dassier.
Selon Pape Diouf, Vincent Labrune, son principal opposant et par ailleurs président du conseil de surveillance, ne serait qu'un exécutant. "Jacques Veyrat veut faire de l'OM son joujou, explique un proche de l'ex-président du club phocéen dans Jeune Afrique (22/06/09). Son frère et Labrune ont tout orchestré pour obtenir de Robert la tête de Pape Diouf".
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L'ancien agent de joueurs ne manque de proposition. Il a même été sondé par le président de la FIFA, Joseph Blatter. "Franchement je vais faire un break, explique-t-il. Ensuite on verra bien. Marseille, Dakar, donner des cours de journalisme, tout est possible". A Marseille, les spéculations les plus folles vont bon train. Certains supporters rêvent de le voir racheter le club, investisseurs à l'appui pour terminer ce qu'il a entamé.
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