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Le grand prix de Monaco et Lewis Hamilton avaient jusqu'ici connu de belles histoires.
A sa première participation en 2007, Lewis avait fini second derrière son coéquipier [b Fernando Alonso. Une polémique avait suivi le grand prix, Hamilton (qui selon son écurie avait cogné à quelques reprises les rails) n'ayant pas admis que son équipe lui demande de ralentir.
Il s'était vengé de belle manière en 2008 avec une victoire impressionnante. Après une crevaison consécutive à une sortie de piste, il avait su profiter de la voiture de sécurité pour s'imposer sur la pluie.
En cette saison 2009, son écurie Mac Laren, victime d'un très gros changement de règlement et d'avoir poursuivi, avec succès, la lutte au titre jusqu'à la dernière course (pendant que leurs concurrents dessinaient leur voiture 2009), n'avait pas su produire une monoplace du niveau des précédentes.
Et pourtant, le circuit (en ville) de Monaco, avec son tracé bien particulier représentait pour Lewis une occasion en or de se rappeler aux bons souvenirs de tous, au moment où les médias anglais ne jurent plus que par son compatriote Jenson Button qui après quelques saisons médiocres revit au volant de la meilleure monoplace du plateau.
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Lors des qualifications Lewis Hamilton avait signé le meilleur temps dans le premier secteur et s'envolait vers un tour très prometteur quand il a perdu le contrôle de sa voiture et cassé sa suspension arrière gauche. Il ne signait du coup que le 16è temps des qualifications.
Sur un grand prix où il est quasiment impossible de doubler, sa course était ruinée.
Pour ne rien arranger, son excursion hors-piste a également endommagé sa boîte de vitesse. Elle a dû être changée, ce qui est interdit par le règlement, et Lewis ne s'est du coup élancé que de la dernière place.
Pour couronner le tout, son écurie a pris une stratégie difficile à comprendre. Les pilotes mal classés à Monaco prennent souvent le départ avec un réservoir rempli à ras-bord, pour profiter de la piste libre une fois que leurs concurrents auront ravitaillé. L'écurie Mac Laren a au contraire choisi de faire arrêter Lewis très tôt...
Sur un circuit où il est impossible de doubler cette stratégie s'avérait suicidaire... et le fut effectivement: Lewis Hamilton malgré une bonne course n'a pu devancer que 2 autres monoplaces alors qu'il était potentiellement l'un des plus rapides.
Après le très particulier grand prix de Monaco, la F1 revient dans quinze jours en Turquie. Un grand prix où Hamilton avait eu un pneu éclaté en 2007, et avait dû adopter une stratégie prudente (3 arrêts) en 2008 car son stlye de conduite mettait les pneus à rude épreuve.
Cette épreuve verra les écuries apporter une grande salve d'évolutions et pourrait donc voir une nouvelle répartition des forces.
Ceci étant dit, à moins que les nouveaux pneus lisses ne soient plus endurants que leurs prédécesseurs, le style agressif de pilotage de Lewis Hamilton pourrait encore l'y pénaliser s'il devait à nouveau adopter une stratégie "prudente".
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