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Lewis conserve sa première place au premier virage
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Extrêmement disputée, la saison 2012 a du sept pilotes différents (du jamais vu) remporter un grand prix.
Bien qu'il faisait partie des favoris en début de saison, Lewis Hamilton a connu des hauts et surtout des bas, bien "aidé" par son équipe. En effet, bien plus que les saisons précédentes son écurie a commis plusieurs erreurs dans la stratégie de course, ou lors d'arrêts aux stands. Mais surtout, l'écurie a marqué le pas, se faisant distancer par ses rivales.
Au dernier grand prix d'Allemagne, victime d'une crevaison dès le départ, Lewis avait assisté, impuissant, à la seconde place de son coéquipier, Jenson Button.
Désireux de "remettre les pendules à l'heure", le jeune britannique n'a rien laissé au hasard. Il a dominé les trois séances de qualification. Alors que les écarts sont souvent serrés le samedi, c'est avec près de quatre dixièmes d'avance qu'il signait la pole-position, devant le français Romain Grosjean. Mini-inquiétude chez les fans de Lewis. L'écurie Lotus (de Grosjean) est encore un peu juste en qualifications, mais est le plus souvent très forte le dimanche, surtout lorsqu'il fait très chaud comme pour ce grand prix hongrois.
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Lewis enthousiaste après sa victoire
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Au départ (qui a dû être redonné suite à une erreur de Schumacher), Lewis a pris un envol parfait, et conservait sa première place au premier virage. Sur un circuit où il est difficile de dépasser, cela laissait présager d'un grand prix avantageux. Il a creusé un petit écart sur le français Grosjean, qui a culminé jusqu'à 3 secondes environ. Au gré des séquences de course, l'écart a oscillé, augmentant et diminuant, mais jamais le français n'a été en position de porter une attaque sur Lewis.
Dans les stands, l'écurie Mac Laren a confirmé ses progrès, et les deux arrêts de Lewis ont été parfaitement exécutés, lui permettant de conserver la tête de la course à chaque fois.
Grosjean s'étant fait dépasser par son coéquipier, Kimi Raikkonen, on aurait pu craindre que Lewis ne perde la tête de course. Le finlandais l'a très rapidement rattrapé, mais malgré une monoplace plus rapide, il n'a pas plus que son coéquipier été en mesure d'inquiéter Lewis.
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Lewis et son père Anthony après l'arrivée
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Au final, Lewis aura fait une démonstration éclatante. D'abord en étant en tête quasiment de bout en bout de la course. Mais aussi et surtout en ne s'arrêtant que deux fois aux stands contre trois fois pour plusieurs pilotes, dont son coéquipier, Jenson Button. Il n'y a pas si longtemps Lewis avait la réputation d'être un "mangeur de pneus". Sa capacité à conserver ses pneus fut un des éléments essentiels de sa victoire.
Au championnat il est encore un peu loin puisqu'il accuse 47 points de retard sur Fernando Alonso. Cela représente quasiment deux victoires. Autrement dit il devra continuer à faire preuve de constance et de performance pour rattraper son retard.
A court terme la Formule 1 va faire un "break" de 3 semaines. Break qu'Hamilton, dont le contrat de 5 ans se termine cette année, devrait mettre à profit pour signer un nouveau contrat avec l'écurie qui l'a vu débuter. Les volants et pilotes qualité disponibles étant peu nombreux, l'écurie et son pilote fétiche semblent condamnées à poursuivre leur idylle.
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