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Ellen Johnson Sirleaf en campagne avec Prince Johnson le 6 novembre à Monrovia
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La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf devrait être réélue sans gloire à l'issue du second tour de la présidentielle de mardi boudé par des électeurs visiblement sensibles à l'appel à boycotter le scrutin de son rival Winston Tubman qui s'était retiré de la course. Le dépouillement des bulletins était en cours mercredi et de premiers résultats seront publiés jeudi par la Commission électorale nationale (NEC).
Le plus attendu n'est pas celui obtenu par Mme Sirleaf, qui était seule en lice, mais celui de la participation, notamment du fait du retrait de Winston Tubman. Le chef du Congrès pour le changement démocratique (CDC), qui aurait dû affronter la présidente sortante, a dénoncé un processus "frauduleux". Contrairement au premier tour du 11 octobre qui avait fortement mobilisé les électeurs avec un taux de participation de plus de 71%, l'AFP et des journalistes libériens ont noté une faible affluence dans les bureaux de vote au second, tant à Monrovia qu'en province.
Ce manque d'enthousiasme prouve que l'appel de M. Tubman à boycotter le scrutin a été suivi, mais aussi que de nombreux Libériens ont préféré rester chez eux par crainte de violences, indique-t-on de source diplomatique, le second tour s'étant tenu au lendemain de la dispersion sanglante d'opposants par la police. |
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La répression par des policiers anti-émeutes de pro-Tubman rassemblés devant le CDC a fait au moins deux morts parmi les manifestants, selon l'AFP, huit selon le CDC qui a également parlé de 150 personnes arrêtées toujours détenues mercredi.
Winston Tubman a accusé les policiers d'avoir, au cours de cette dispersion violente, tenté de "l'éliminer" sur ordre des "plus hautes autorités" de l'Etat, donc d'Ellen Johnson Sirleaf, première présidente élue d'Afrique en 2005 et prix Nobel de la paix en 2011.
Une accusation grave "catégoriquement" démentie par le chef de la police, Marc Amblard. "Il faudrait être complètement stupide pour tenter d'assassiner, pas seulement M. Tubman, mais n'importe quelle personnalité politique", a-t-il dit, qualifiant les propos de M. Tubman de "très dangereux et très arrogants".
Mardi soir, un policier a été blessé au moment où des membres de la NEC venus chercher des urnes ont été attaqués par des jeunes à Monrovia.
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